imaginaire (public de 15 à 18 ans)
de 20 000 à 50 000 signes EC
Éditions Voy’el
6 novembre 2010
Dans le cadre d’un projet que je compte mener avec des classes de lycée professionnel (3ème Découverte Professionnelle 6 heures et 1ère Bac pro), j’ouvre, avec les Éditions Voy’el, un appel à texte ayant pour titre: “Les Robots sont-ils vraiment nos amis ?”
L’objectif est de faire participer ces classes à la création d’un recueil de nouvelles : les 3 DP6 rédigeront eux-mêmes un texte sur ce thème, les 1ère BP constitueront le jury pour choisir les textes et rédigeront la préface du recueil et/ ou une courte introduction aux textes retenus.
Le recueil sera ensuite proposés aux professeurs des lycées professionnels, qui, avec la réforme du Bac Pro 3 ans, doivent désormais étudier en classe, comme objet d’étude : L’homme face aux avancées scientifiques et techniques : enthousiasmes et interrogations.
Pour cet appel à texte, les Éditions Voy’el recherchent donc des nouvelles:
– de 20 à 50 000 signes, espaces compris
– à rendre au plus tard le 6 novembre 2010
– destinées à un public de 15 à 18 ans.
– à envoyer à c.guitteaud@editions-voyel.fr
10 nouvelles maximum seront retenues. Les auteurs des nouvelles retenues recevront un contrat à compte d’éditeur sur une base de 8% de droit d’auteur partagés au pro-rata du nombre de signes de leur texte.
Je reste à votre disposition, si vous avez des questions.
Erotique
moins de 35 000 signes EC
Fanzine Piments & Muscade
La nuit recouvre le village, les flammes crépitent et les yeux des enfants, lourds de sommeil, se sont fermés. Maintenant que les petits sont couchés, la veillée se poursuit loin de leurs chastes oreilles avec des histoires pour les grands… Ces anciennes légendes ont survécu au passage des années et à l’oubli, gravées dans les vieilles pierres des ruines qui parsèment nos terres. Contes ancestraux et romantiques, mémoires de bonnes femmes, fouillez le terroir pour dénicher ces mythes émoustillants. Ils berceront notre soirée de grandes épopées et de souvenirs de temps qui ne sont plus.
Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée.
Description
Un peu spécial, il s’agit d’un texte où je m’étais imposé une règle : Chaque nouveau vers reprend la dernière syllabe du vers précédent, les rimes sont donc sortantes/entrantes.
Mon encrier est vide et j’ai le vague à l’âme Amertume du temps qui passe, je crois bien que c’est ça le drame. Amerrissage brutal de mon esprit en eaux troubles Oubli des atouts sociaux qui me fait voir le mal en double. Oubliettes sombres des recoins de ma pensée Sépulture et amertume sont tout ce qui me vient à l’idée. Désespoir du mal qui m’entoure de son voile noir, Noirceur profonde du JT de ce soir. Soirée morne des reflets de notre société Télévisée où les horreurs du monde aseptisées S’étalent en acte final de notre journée. Nécessaire halte avant de pouvoir se plonger Gérant nos friandises devant une série télé Légalisant la lobotomie générale de la population Sioniste ou pas, quelque soit la religion. On dit que la nuit tous les chats sont gris, Grièvement, j’ajouterais que tous les téléspectateurs sont pris. Prisonniers et que plus rien ne les attend, Tandis qu’ils se bâfrent, sourds aux cris distants. Tango lointain de ceux qui n’ont plus rien Indécis devrais-je m’en laver les mains Maintenant ou bien prendre les devants Vandaliser les préceptes de notre temps. Tant-pis si cela me revêt d’une étiquette de militant, Tant-pis si je vous apparais subitement d’un autre camp. Cambrer les reins pour se propulser du canapé, Pétrifié par l’horreur vais-je enfin me révolter ? Témoin amer de notre monde d’illusions, Honteux de l’oblique tangente que nous prenons. Nonobstant force est de me remémorer, Réaliser qu’aux créneaux je ne peux pas monter. Terrorisé que je suis par les foules joviales, Aller saisir ma plume et écrire : c’est ça mon geste social. À l’aise avec les mots bien plus qu’avec les hommes, Homéopathe du vers et docteur de la rime. Mais ce soir malheureusement mon encrier est vide Hideux moment d’angoisse où je deviens lucide. Identifiant sans peine que pour ne pas perdre la raison, Onze millilitres d’encre se remplacent facilement par un crayon. Rayon d’espoir à cette idée très méritante; Terrible déception : tous mes crayons réclament de l’encre. Revirement de situation déplaisant s’il n’en fut, Furax, je craque et patraque je laisse couler le flux. Luxuriant liquide lacrymal je me mets à pleurer, Raisonne alors l’espoir lorsque j’ai rempli mon encrier. Était-ce donc là le secret : le remplir de larmes ? Maintenant mon encrier est plein, il fallait juste le recharger d’âme
Des barreaux d’aciers ne peuvent pas être ma prison, car ils n’enferment que mon corps.
Ma chair est ma véritable prison, car elle renferme l’essence même de qui je suis : mon esprit.
Description
Écrite en 2008 en réponse à un concours sur le thème “de la chair à l’acier”. La longueur imposée de plus de 56 000 caractères fut un vrai challenge, c’est anormalement long pour une nouvelle (je suis plutôt du genre 8 000 – 15 000, voir 30 000 dans certains cas.)
Importante pour moi, c’est mon premier texte à mon retour en France, et donc depuis pas mal de temps. C’est aussi un style d’écriture qui s’affirme, le début d’une nouvelle ère qui me guidera vers “forfait Illimité”, “Marqueur 26” et… non, c’est encore trop tôt pour parler du prochain 😛
57 000 caractères *en raison de la longueur un peu exceptionnelle, le texte complet sera coupé en “pages”, ne manquez pas les liens en fin texte pour lire la suite. Ne manquez pas non-plus les notes de bas de page.
À paraître dans le recueil “Du début à la fin” aux éditions L’ivre-Book.
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