K vs. Kanata – Round 1
Articles 1 décembre 2012Souvenez-vous, c’était en mai dernier : je recevai un courriel (non sollicité) d’une professionnelle du monde littéraire. J’étais bien sûr excité, jusqu’à ce que ma joie soit ternie par la piètre qualité de la lettre aussi bien en terme d’orthographe que de grammaire, de typographie ou de simple présentation. Étonnant pour quelqu’un qui vendait justement des services d’aide à la relecture, la correction et la présentation de manuscrits à des éditeurs. J’avais l’impression de me trouver devant l’offre commerciale d’un instructeur d’auto-école qui n’avait jamais eu le permis.
Pris d’un élan de générosité, je décidai donc de partager cette information, en détaillant au mieux de mes capacités et connaissances ce qui, à mes yeux, ne collait pas sur le fond et/ou la forme de cette offre de services.
Mal m’en a pris… comme on dit : “toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.” la preuve : Je risque maintenant une poursuite en diffamation.
Bien sûr, dans le souci habituel de partage et de transparence qui m’anime à travers ce blog, je sens qu’il est de mon devoir de partager cette expérience avec vous. Car c’est aussi ça le monde de l’édition, dans certains cas…
Voici donc la lettre du représentant légal de cette dame: AFF- c_Nash_Kanata (les seules altérations portées à ce courriel ont consisté à remplacer/supprimer les noms et figurent entre crochet [] ).
Et ma réponse :
___________________________
Très cher maître,
Je vous avoue mon étonnement de recevoir une telle demande sans avoir été au préalable contacté par votre cliente. Un simple commentaire, une prise de contact via mon formulaire, ou un poke sur Facebook ; tous des moyens de me joindre qui sont accessibles depuis mon site, auraient pu permettre l’ouverture d’un dialogue et une résolution entre gens de bonne volonté.
Je tiens d’ailleurs ici à exprimer clairement trois choses :
- Mon ouverture pour une résolution amiable et intelligente de la situation, par l’usage d’un droit de réponse, peut-être, qui me paraît une solution fort appropriée en la matière.
- La bonne foi qui m’animait lorsque j’ai publié cet article été de vouloir avertir, informer, et donner des éléments de réflexion à la communauté des primo-romanciers francophones sur leurs options en terme de recherche d’aide pour parfaire leurs travaux et leurs recherches d’éditeurs. Notez que je n’en retire aucun bénéfice financier ou en nature, ni aucune satisfaction personnelle, n’ayant moi-même aucun grief envers votre cliente.
- Le sérieux de l’enquête menée lors de la préparation de cet article pour pouvoir mettre en lumière des faits avérés, vérifiables, quantifiables par autrui, et étayés par de nombreux éléments non cités dans l’article lui-même et que je me ferais un plaisir de partager avec vous ou votre cliente.
N’étant pas moi-même homme de loi, dans un souci de clarté et de compréhension de ma part, j’aimerais porter à votre attention quelques points de détails sur la demande telle qu’elle m’est parvenue. Veuillez trouver ci-après mes remarques à la suite des citations des passages concernés :
« Cette dernière m’a contacté à raison de la publication sur votre site internet d’informations qu’elle considère comme diffamatoires dans le cadre d’un article intitulé « Pourquoi je n’irai pas avec K ». »
C’est son droit le plus naturel, je suis tout à fait prêt à en discuter ensemble pour trouver le meilleur moyen de lever ce malentendu.
« En effet, [ma cliente] n’admet pas que, à la faveur d’un article du journal Le Monde, que vous reproduisez in extenso et qui a, je vous l’indique, fait l’objet d’un droit de réponse publié dans les colonnes de ce journal, …»
Vérifiez par vous-même, mais je vous affirme que mon article pré-date celui du Monde de plus de 4 mois.
Je vous indiquerais en retour qu’en complément et dans un souci d’objectivité, cette information a été diffusée à la suite de mon article dès que j’en ai eu connaissance (voir ici)
«… vous y laissez entendre que son travail de coach littéraire ne correspondrait à aucune prestation réelle et qu’elle n’hésiterait pas à facturer ses prétendues prestations à des prix exorbitants. »
Je pense qu’il y a une erreur d’interprétation… Puisque j’écris clairement ici que « les fiches de lecture sont d’un bon niveau qualitatif, définitivement l’œuvre de lecteurs professionnels ». Il y a donc bien prestation réelle (et de qualité, pour celles que j’ai pu lire). Mon billet décortique le fond et la forme de la missive prospective de votre cliente, ses qualités rédactionnelles, sans aucun doute (ce qui me paraît pertinent dans le contexte), mais en aucun cas la qualité des prestations offertes. Ceci dit je suis disposé à publier une liste des auteurs et titres publiés grâce à son travail si cela peut confirmer la légitimité de ses services.
Il n’y a aucune hésitation de la part de votre cliente, elle facture bien ses services (ce qui est normal pour une société commerciale). Je n’ai jamais prétendu que les prix étaient peut-être, potentiellement si ça se trouve “exorbitants” au conditionnel, j’ai écrit, de manière factuelle, qu’ils étaient de 980€ TTC tel que mentionné dans la lettre qui m’était personnellement adressée et illustrée dans l’article avec les autres tarifs en vigueur à titre comparatif. J’ai même ajouté juste sous l’illustration « Tarifs sans commentaire » (donc sans adjectifs ni superlatifs). J’indique aussi que le même niveau de service (avec résultat d’édition à la clé) peut être atteint gratuitement en utilisant diverses sources libres et ouvertes à la communauté Internet. Ce qui est précisément l’un des rôles informatifs de mon blog : aider les primo-romanciers sans le sou à naviguer.
« Vous vous livrez ensuite, toujours dans cet article, à une analyse sémantique, grammatical, topographique et des signes de ponctuation contenus dans un mail qu’elle vous aurait envoyé. »
À moins que quelqu’un n’usurpe l’identité de votre cliente (et dans ce cas elle se trompe gravement de bataille). J’ai bien reçu le courriel suivant dans ma boîte en date du 17/05/2012 avec une adresse d’origine faisant référence à sa société de coaching littéraire, et mentionnant son nom tout au long de la missive. Je ne peux évidemment pas confirmer qui était la personne physique (ou le script d’envoi en masse moyennement bien programmé) devant le clavier au moment de l’envoi, mais si cela peut aider à mettre à jour un vol d’identité, je partage ici bien volontiers avec vous ce que je sais de la provenance de ce courriel : il s’agit d’une machine sur le réseau Free située dans Paris 16e (quartier de la rue de la pompe). Si vous voulez, j’ai les informations nécessaires, nous pouvons démarcher Free pour déterminer le propriétaire exact de cette ligne et lever le doute.
« Vous n’hésitez pas, ensuite, à ajouter à votre article, des passages du site internet de ma cliente, sans à aucun moment, en avoir demandé l’autorisation »
En toute bonne foi, je ne savais pas qu’il fallait une autorisation pour faire une capture-écran d’un site commercial ouvert au public et ne présentant aucun contenu graphique ou textuel à penchant créatif pouvant laisser à penser qu’il serait protégé par une quelconque propriété intellectuelle. Si vous me le confirmez, je me ferais un devoir de faire la demande auprès de votre cliente.
« Vous comprendrez donc aisément que la mise en ligne de ces informations cause un dommage particulièrement grave à ma cliente et vient porter atteinte à son honneur et à sa considération. »
Hé bien… en vérité… non justement, je ne comprends pas trop comment le simple pamphlet d’un illustre inconnu dans un blog obscur peut à ce point porter atteinte à une professionnelle du monde littéraire, qui depuis 30 ans, fréquente l’ensemble des intervenants du secteur de l’édition et possède un réseau hors pair de lecteurs qualifiés et d’éditeurs qui lui font confiance. Cependant, je suis tout à fait prêt à débattre de la véracité des informations qui peuvent être la cause du dommage perçu.
« Ces informations lui causent également un dommage résultant d’une atteinte à son droit de propriété intellectuelle puisque [sa] marque (que vous utilisez à plusieurs reprises) a été déposée par elle auprès de l’INPI. »
À vérifier (je vous laisse faire, c’est plutôt votre domaine), mais il me semble que le dépôt d’une marque avec un mot courant du vocabulaire n’empêche pas l’utilisation de ce mot dans les textes, a fortiori une marque avec plusieurs mots courants souvent accolés les uns aux autres. Je vais de ce pas enlever toute capitalisation, mise entre guillemet ou autres italiques de ce couple de mots communs de la langue française afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté sur son usage entre la marque déposée de votre cliente, la profession de coach littéraire ou l’action de faire du coaching littéraire. Par contre, je constate sur la base INPI que la marque déposée est [… nda: 6 mots courants qui semblent vouloir déposer 2 marques distinctes], du coup je suis perdu… C’est une marque ? Ou deux ? Ou deux dénominations mélangées pour ne faire qu’un enregistrement ?
« Vous n’êtes pas sans ignorer qu’aux termes des dispositions de l’article 6 – I Loi pour la Confiance dans l’Economie Numérique : »
Ha, là je vous confirme que j’étais au contraire dans l’ignorance la plus totale de la chose. Il n’y aurait sans doute pas assez d’une vie entière pour lire tous les articles de loi de la République Française, encore moins les retenir. Mais maintenant que vous m’avez ouvert les yeux, je veux bien volontiers travailler sur le sujet avec vous ou directement avec votre cliente afin d’affiner ce qui vous paraît illicite dans les propos de cet article.
« vous enjoindre, dans les 24 heures à compter de la réception de la présente, de retirer cette page internet : « http://www.kanatanash.com/aticles/pourquoi-je-nirai-pas-avec-katia/ » ou d’en rendre l’accès impossible. »
Ayant pris connaissance de votre message le 30/11/2012 autour de 20h, nous sommes dans les temps. Malheureusement, je ne vois aucune raison d’effacer un article dont le fond est parfaitement véridique et vérifiable. (Je trouve même cela assez anticonstitutionnel sur le plan de la liberté d’expression, et à la limite de l’intimidation sur le plan personnel). Je reste cependant sensible au fait que la forme puisse émouvoir, et je réitère mon ouverture à toute forme de coopération avec votre cliente pour éliminer toute les sensations d’atteinte à son honneur ou sa considération qu’elle pourrait ressentir par une mauvaise interprétation de la forme, du ton ou du style utilisé.
Afin de prouver ma bonne foi et ma bonne volonté, voici les actions qui ont été menées jusqu’à maintenant :
- Remontée de l’information concernant le droit de réponse au journal « le Monde » en dehors des commentaires. Placé en fin d’article comme « EDIT » avec celui de l’Article original.
- Remplacement de la copie de l’article complet par son lien vers le site du Monde
- Ajout du lien vers le droit de réponse sur le site du Monde
- Épurage des artifices de mise en forme autour des mots « coaching » et « littéraire » pour limiter la confusion avec la marque (en attente de confirmation de votre part sur l’usage de mots communs utilisés par une marque dans un texte afin de déterminer s’il est nécessaire d’aller plus loin) => En fait, je viens de faire le tour de l’article et je n’ai pas écrit une seule fois cette marque dans le texte. Les seules fois où ces termes sont présents, c’est dans les images faites des parties de la lettre qui m’était adressée, j’aurai l’impression de mentir ou tout au moins de masquer la vérité si je devais truquer lesdites illustrations pour les faire disparaître… Du coup je rajoute un point dans mes propositions ci-dessous (l’anonymisation)
- Éclaircissement des faits dans le présent courriel pour mitiger le ressenti négatif de votre cliente.
- Dès confirmation de votre part sur sa réelle nécessité, je suis prêt à faire la demande pour utiliser la capture d’écran illustrant mes propos du site à votre cliente.
- Proposition de pistes à explorer ensemble avec votre cliente pour une résolution intelligente :
- Droit de réponse
- Discussion pour identifier précisément les points de friction
- Disponibilité de ma part pour reformuler la forme des parties qui peuvent avoir déclenché cette réaction négative de la part de votre cliente
- Volonté de vous aider à mettre un terme à l’odieuse usurpation d’identité dont pourrait être victime votre cliente (il va de soi que s’il s’avérait que la lettre reçue ne vient en aucun cas de la société de votre cliente, d’elle-même, de l’un de ses collaborateurs et/ou prestataires de service : je me rétracterai et mettrai tout en œuvre pour signaler cette injustice auprès de la communauté visée par mon site afin de rétablir la vérité.)
- Mise à disposition d’un dossier complet retraçant mon enquête, les éléments, références et témoignages afin d’identifier clairement les faits avérés qui ne sauraient être sujets à retrait
- Anonymisation de tout ou partie du billet
- Demander gentiment
- Toute autre solution et/ou entente raisonnable proposée par vous et/ou votre cliente
« Je vous précise qu’à défaut par vous de faire droit à cette demande, ma cliente m’a donné tout pouvoir pour saisir la juridiction compétente pour faire cesser le dommage occasionné par la diffusion de cette information sur le site « http://www.kanatanash.com/aticles/pourquoi-je-nirai-pas-avec-katia/». »
Je vous invite à demander à votre cliente de considérer une voie plus amiable pour la résolution de ce conflit. J’espère avoir amplement démontré mon désir de coopération vers une solution dont tout le monde pourrait sortir grandi par l’expérience.
« Enfin, je vous remercie de bien vouloir me communiquer le nom de celui de mes confrères qui assure habituellement la défense de vos intérêts afin que je puisse entrer en contact avec lui. »
N’ayant jamais rien eu à me reprocher sur quoi que ce soit, vous comprendrez sans doute que je n’ai pas pour habitude, justement, d’avoir le nom d’un avocat dans mon chapeau. Je ne suis donc pas en mesure de répondre à cette requête.
Je vous prie d’agréer, Maître, l’expression de mes salutations les meilleures, ainsi qu’à votre cliente.
Kanata Nash
_________________________
Fidèles lecteurs, je ne fait pas souvent appel à vous, mais si vous connaissez un(e) avocat(e) sympathique prêt à défendre cette cause, je suis ouvert aux suggestions.
Ma vision, si nous en venions là, est un bilan à coût zéro du type (je suis ouvert à toutes autres suggestions) :
- Dommages et intérêts conséquents pour couvrir :
-
Les frais d’avocat (ou une rémunération en pourcentage des sommes reçus)
-
Mon temps (facturé au taux horaire de mon salaire actuel)
-
Un montant au minimum identique à la somme des deux sus mentionnés qui sera reversé à des associations à but non lucratif visant à la promotion de la littérature française et des nouveaux auteurs.
-
-
Droit d’exploitation de toute l’histoire dans le but d’une diffusion romancée écrite et/ou audiovisuelle des événements et dont les revenus serviront à la création d’une maison d’édition communautaire/participative (je n’ai pas de business plan en tête, mais en s’y mettant tous ensemble on trouvera quelque chose qui tienne la route et soit utile à un maximum des acteurs de la chaîne du livre)
Et bien sûr je vous tiendrai informé en temps réel de la progression sur tous les médias et réseaux à ma disposition.
Bon, ceci dit, je me doute que tout ceci trouvera une solution à l’amiable, nous sommes, j’ose le penser, entre adultes matures et réfléchis. (même si j’aime bien ce projet de structure éditoriale communautaire…)
EDIT du 08/12/2012 : Anonymisation préventive en attendant la résolution du conflit sur l’article concerné.
très instructif. à mon avis à vous attaquer, elle ne va pas se faire de publicité. Perso, j’ai juste envie de faire tourner le poste à l’origine de cette histoire. je trouve l’analyse tout à fait juste et absolument pas diffamatoire : c’est juste une décortication méthodique, une sorte d’autopsie… ça peut être diffamatoire une autopsie?
C’est aussi mon avis, malheureusement c’est son choix, pas le mien. Les commentaires sont ouverts sur mon blog, elle aurait pu s’exprimer, ce n’est certainement pas moi qui l’aurais censurée !
Oui une autopsie peut être diffamatoire… si la personne n’est pas morte 😉
Je suis seulement en train de lire la lettre de l’avocat… c’est réellement la copie non modifiée de la lettre ?
J’en suis sur le cul !! Même mon gamin de douze ans ne fait pas tant de fautes !!! C’est à peine français !!
Oui, promis juré, si je mens je vais en enfer.
Certes… Je m’étais fait la remarque aussi, mais là ce n’était pas la question, ce cabinet d’avocats ne me propose pas des services de corrections littéraires, il en défend juste les intérêts 😉
J’ai un faible pour sa conception de la “topographie” ^____^
J’ai cherché un moment le rapport avec les cartes, effectivement.
Eh bien, j’espère, au final, que tu n’auras pas besoin d’un avocat. Tout ça me semble délirant et assez peu sérieux…
Je trouve aussi que déterrer un article qui a 7 mois, ce n’est pas forcément pertinent dans notre monde de communication numérique.
Je ne connais pas d’avocat francais, distance oblige mais je suis pret a te soutenir financierement, enfin une partie dans cette bataille juridique qui s’ouvre. Nous sommes en 2012, la fin du monde dans quelques jours, et je ne peux pas croire que ce genre d’attaque arrive encore… Enfin, je pense que ta réponse est sincere, honnete et sans ambiguite. A suivre donc. Tu sais ou me joindre au besoin.
Fais attention, je prends les paiements en nature 😛
Euh… Comment on efface un commentaire?
Celui de l’Admin ? Simple : faut payer plus cher (niark, niark, niark)
Bonjour Kanata.
C’est vraiment n’importe quoi et ça pue la médiocrité intellectuelle. Cette personne menace systématiquement de poursuite dès que son nom est cité dans une controverse.
J’ai été contacté par une journaliste du monde il y a quelques mois, d’où l’article paru dans le Monde. La journaliste qui a fait l’article m’a expliqué que cette personne avait demandé un droit de réponse au journal le Monde.
Bref, elle passe plus de temps à défendre son business qu’autre chose. Je ne dis pas qu’elle est malhonnête cette dame mais elle est visiblement souvent critiquée. Posons nous alors les bonnes questions et ignorons ses “services”.
Avec toute ma solidarité.
Hugues Goyé.
En même temps… avant qu’elle ne vienne elle même déterrer ce vieil article, il n’y avait pas de controverse : tout le monde était plutôt d’accord…
marie-therese.debrisay@live.fr
merci de nous informer ainsi sur les jolies pratiques de ce milieu de la presse et du livre ;
je guide moi même des amis auteurs à titre bénévole
et les oriente souvent ver le cdl pour de l’ aide gratuite .
je voulais en avoir le coeur un plus net : car plusieurs de mes amis auteurs –et même certains très célèbres –utilisent les services de cette personne ,( ses fiches sont parait il parmi les meilleurs de la place -)
C’est une personne connue et reconnue dans ce milieu depuis plus de trente ans .
elle est une travailleuse acharnée et pugnace …
elle ne ménage pas sa peine: publicités dans la presse , marque page adressés aux auteurs et aux éditeurs ….table ronde offertes en province….
etc …etc…
a t elle vraiment commis un délit en exagérant ?
a t elle été diffamée injustement ?
j ‘ai poussé l’ enquete et j’ ai su par la [NDA : Propos diffamatoires supprimés sur demande des parties intéressées.]
je continue mes investigations au monde tout autant que chez cette personne:
j attends encore :
du monde : le texte reçu de l’ éditeur
de cette personne :les documents qu’ elle adresse réellement aux auteurs qui l’ interrogent avec les tarifs exacts : plusieurs de mes amis auteurs l’ ont interrogée :nous aurons vite les documents authentiques.
j ai un ami qui lui a confié son texte , j attends qu’ il m’ autorise à vous adresser la ou les fiches analytiques ….qui l ‘aident à re travailler.
en attendant tous ces documents je vous remercie de ce beau travail
et suis persuadée que vous me laisserez mener mon enquète a son terme .
c est important pour moi car je n aime pas l’ inexactitude
ni l’ injustice , ni le racisme …..
encore merci et bon courage de votre coté .
pour toujours promouvoir la vérité .
si elle a cherché à vous joindre et que vous n’ avez pas voulu lui répondre et vous arranger avec elle : il est légitime qu’ elle tente une action pour ne pas se laisser diffamer.
pour ce qui me concerne je continue mon enquête !
merci
marie therese de brisay
Double post ? Oui, oui, moi aussi je peux :
ROFLMAO. K ? Sors de ce corps !
De rien.
J’espère que vous guidez vos amis sur la structure et le fond, et pas sur la forme. Les règles de grammaire, d’orthographe et de typographie sont assez strictes dans la langue française, on ne peut malheureusement pas décider d’en faire ce que l’on veut, surtout dans le cadre de la soumission de manuscrit à des éditeurs.
Oui, tout le monde connaît le sérieux des services offerts et la liste gigantesque des auteurs célèbres qui ont pu s’épanouir grâce à ses services. C’est de notoriété publique, d’ailleurs tout Internet s’en fait l’écho. Si vous avez cette fameuse liste de titres, auteurs et éditeurs, n’hésitez pas, publiez-là ici pour ouvrir les yeux de chacun.
Comment quelqu’un d’acharné et pugnace a-t-il pu prospecter avec une telle lettre reste une énigme pour moi, pas vous ?
Je l’ai déjà dit, mais je vais le répéter avec des mots de moins de trois syllabes, parce qu’apparemment ce n’est pas assez clair pour tout le monde :
Je n’ai jamais critiqué la qualité du travail et/ou des éventuels résultats. Je n’ai fait qu’exposer la qualité d’une lettre de démarchage mal écrite. (ceci dit, à force d’amalgames, je devrais peut-être m’y mettre…)
L’article du Monde que vous citez, visait surtout à mettre en évidence les échanges de contacts illégaux entre un éditeur et un service de «conseils personnalisés littéraires ». Si vous voulez, je peux me pencher sur cet aspect de la chose, étant de par mes activités très au fait du fonctionnement de la CNIL. Et il semblerait que la journaliste en question travaille toujours pour le quotidien, ce que tout le monde peut vérifier ici : son article de jeudi dernier.
Effectivement, la date de parution du 26/09/2012 est un mercredi ! Le jour des enfants, ça explique… Ou pas…
Aïe ! Pauvre éditeur face au géant de la presse, c’est sûr, ce n’est pas facile, surtout avec les énormes frais d’avocat à engager (dont la seule mention devrait faire trembler dans leurs culottes le commun des mortels et a fortiori, les petits blogueurs de quartier). Heureusement, je ne suis pas éditeur (et pas seulement blogueur de quartier). Quant au droit de réponse ; pas besoin d’un avocat pour l’obtenir chez moi…
Quand vous aurez obtenu les documents authentiques auprès de vos illustres amis, nous pourrons faire un article en commun au nom de la transparence de l’information, vu que j’ai déjà moi-même ces documents en ma possession. En même temps, je vous avoue que je n’avais pas particulièrement l’intention de poursuivre dans ce sens, mais si c’est une invitation, pourquoi pas ?
Non seulement vous pouvez mener votre enquête comme bon vous semble (attention à vos sources et à la véracité de vos informations), mais ce sera un plaisir de collaborer avec vous. Moi aussi je déteste l’inexactitude et l’injustice (le racisme aussi, quoique dans le contexte, je ne vois pas trop le rapport…) Je déteste aussi l’intimidation et la mauvaise foi, surtout la mauvaise foi.
Bon courage à vous aussi. Y a-t-il un blog où nous pourrions suivre votre enquête ? Je suis certain que la communauté des primo-romanciers serait intéressée à vous suivre.
Effectivement, si j’avais boudé une quelconque requête de sa part, ce serait « mal ». Mais je n’ai jamais rien reçu ni à travers ce blog, ni par courriel… Ce n’est pas trop mon genre de « ne pas répondre », comme le prouve assez mon blog 😉
Continuez et tenez-nous informés.
Au plaisir… Marie Thérèse.
PS : Si nous devons collaborer, cela ne vous dérange-t-il pas que je me charge de la partie rédactionnelle ?
Note : Les propos du commentaire ci-dessus visant à remettre en question l’intégrité de la journaliste et de son quotidien (faux, tels que je le démontre dans ma longue réponse) ont été enlevés sur leur demande (dans la journée, car une demande très civile faite de leur part.. Comme quoi…)
le journal le monde est sa famille …
elle y a travaillé de nombreuses années à savoir …
amicalement
Bernard
un seul mot : sidérant. Et une phrase aussi : superbe réponse ! T’as loupé ta carrière ! Ou alors écris des thrillers juridiques !
Je risquerais de m’endormir avant la fin du premier acte…
Comme quoi y’a vraiment des gens très chatouilleux sur le net, qui dégainent la procédure juridique d’autant plus rapidement qu’ils ont la conscience mauvaise.
Un large partage de ce post sur le net serait sans doute utile.
Je ne peux interdire à personne de Twitter, blogger, lier, Facebooker, forumer, commenter…
Franchement cet article est révélateur de la petitesse d’esprit de cette dame tout comme son manque cruel de déontologie et de conscience professionnelle. Elle veut aider les auteurs ? Hm, j’en doute.
je te soutiens à 100%.
Peut-être peux-tu t’informer auprès du Droit du Serf pour trouver quelqu’un ?
Courage !
Un petit lien pour t’aider : http://www.maitre-eolas.fr/
Je me souviens que Maître Eolas avait fait un article pour nous aider à réagir correctement lorsqu’on reçoit une lettre d’avocat : http://www.maitre-eolas.fr/post/2008/03/25/909-que-faire-quand-on-recoit-un-courrier-d-avocat .
En espérant que cela pourra t’aider. 🙂
Il semble que j’ai suivi ces conseils à la lettre. On apprend des choses intéressantes dans cet article. Cela confirme bien des choses 😉
Ravi d’avoir pu t’aider en “confirmant” que tu faisais ce qui fallait faire. 😉
Toutes les aides ont été appréciées pour partir à la pêche aux infos.
En ce qui me concerne, cette histoire est désormais terminée (mais si besoin, j’ai une suite 😉 )
Quel monde de fou!
Excellente réponse en tout cas Kanata! Je n’en attendais pas moins de toi 😉
Toujours est-il que, si besoin il y a, je suis prêt à t’aider, au même titre que Caribou, à financer cette … chose.
Je ne pourrai dormir tranquille à l’idée que tu puisses avoir tord dans cette affaire…
Ce n’est pas une parole en l’air (je te dois toujours des sous déjà! Fais péter ton RIB d’ailleurs!)
En guise de conseil (oui bon voilà) et comme Caesar le disait à Arturus dans ce merveilleux livre VI de Kaamelott:
”
Caesar :
Te laisse pas faire, Arturus !
Arturus :
C’est-à-dire ?
Caesar :
J’en sais rien, fait en ce que t’en veux, démerde toi. Te laisse pas faire, c’est tout ! C’est un ordre !
“
Avé !
marie-therese.debrisay@live.fr
merci de nous informer ainsi sur les jolies pratiques de ce milieu de la presse et du livre ;
je guide moi même des amis auteurs à titre bénévole
et les oriente souvent ver le cdl pour de l’ aide gratuite .
je voulais en avoir le coeur un plus net : car plusieurs de mes amis auteurs –et même certains très célèbres –utilisent les services de cette personne ,( ses fiches sont parait il parmi les meilleurs de la place -)
C’est une personne connue et reconnue dans ce milieu depuis plus de trente ans .
elle est une travailleuse acharnée et pugnace …
elle ne ménage pas sa peine: publicités dans la presse , marque page adressés aux auteurs et aux éditeurs ….table ronde offertes en province….
etc …etc…
a t elle vraiment commis un délit en exagérant ?
a t elle été diffamée injustement ?
j ‘ai poussé l’ enquete et j’ ai su par la [NDA : Propos diffamatoires supprimés sur demande des parties intéressées.]
je continue mes investigations au monde tout autant que chez cette personne:
j attends encore :
du monde : le texte reçu de l’ éditeur
de cette personne :les documents qu’ elle adresse réellement aux auteurs qui l’ interrogent avec les tarifs exacts : plusieurs de mes amis auteurs l’ ont interrogée :nous aurons vite les documents authentiques.
j ai un ami qui lui a confié son texte , j attends qu’ il m’ autorise à vous adresser la ou les fiches analytiques ….qui l ‘aident à re travailler.
en attendant tous ces documents je vous remercie de ce beau travail
et suis persuadée que vous me laisserez mener mon enquète a son terme .
c est important pour moi car je n aime pas l’ inexactitude
ni l’ injustice , ni le racisme …..
encore merci et bon courage de votre coté .
pour toujours promouvoir la vérité .
si elle a cherché à vous joindre et que vous n’ avez pas voulu lui répondre et vous arranger avec elle : il est légitime qu’ elle tente une action pour ne pas se laisser diffamer.
pour ce qui me concerne je continue mon enquête !
merci
ne compter que sur soi meme et encore , pas beaucoup !
marie therese de brisay
C’est commun à ceux qui aident les auteurs d’être nul en orthographe et de ne pas connaitre la ponctuation ou c’est uniquement vous et Mme Joffo ?
Je vous invite à lire cet article passionnant: http://www.kanatanash.com/aticles/pourquoi-je-nirai-pas-avec-katia/
Vous y trouverez pleins d’astuces 😉
“Enemy spotted !”, je répète “Enemy spotted !” 🙂
Chère Kat…, pardon Marie-Thérèse
Votre indigence grammaticale, orthographique et typographique (topographique? J’ai comme un doute récemment) vous a encore trahi.
Afin de ne point vous faire gauler comme une quiche à chaque intervention dans les forums où vous louez les performances prodigieuses de votre alter ego, je vous conseille de suivre un “coaching de frappe sur clavier”. Vous en trouverez maints sur Internet non pas pour la modique somme de 980 euros mais de 0 euro TTC.
Par pitié, je vous supplie d’améliorer votre niveau, ne serait-ce que pour la réputation de la communauté littéraire en général et du monde de l’édition en particulier que vous êtes censée représenter.
Merci
PS: Combien vous dois-je pour l’utilisation du mot “coaching”?
ROFLMAO. K ? Sors de ce corps !
De rien.
J’espère que vous guidez vos amis sur la structure et le fond, et pas sur la forme. Les règles de grammaire, d’orthographe et de typographie sont assez strictes dans la langue française, on ne peut malheureusement pas décider d’en faire ce que l’on veut, surtout dans le cadre de la soumission de manuscrit à des éditeurs.
Oui, tout le monde connaît le sérieux des services offerts et la liste gigantesque des auteurs célèbres qui ont pu s’épanouir grâce à ses services. C’est de notoriété publique, d’ailleurs tout Internet s’en fait l’écho. Si vous avez cette fameuse liste de titres, auteurs et éditeurs, n’hésitez pas, publiez-là ici pour ouvrir les yeux de chacun.
Comment quelqu’un d’acharné et pugnace a-t-il pu prospecter avec une telle lettre reste une énigme pour moi, pas vous ?
Je l’ai déjà dit, mais je vais le répéter avec des mots de moins de trois syllabes, parce qu’apparemment ce n’est pas assez clair pour tout le monde :
Je n’ai jamais critiqué la qualité du travail et/ou des éventuels résultats. Je n’ai fait qu’exposer la qualité d’une lettre de démarchage mal écrite. (ceci dit, à force d’amalgames, je devrais peut-être m’y mettre…)
L’article du Monde que vous citez, visait surtout à mettre en évidence les échanges de contacts illégaux entre un éditeur et un service de «conseils personnalisés littéraires ». Si vous voulez, je peux me pencher sur cet aspect de la chose, étant de par mes activités très au fait du fonctionnement de la CNIL. Et il semblerait que la journaliste en question travaille toujours pour le quotidien, ce que tout le monde peut vérifier ici : son article de jeudi dernier.
Effectivement, la date de parution du 26/09/2012 est un mercredi ! Le jour des enfants, ça explique… Ou pas…
Aïe ! Pauvre éditeur face au géant de la presse, c’est sûr, ce n’est pas facile, surtout avec les énormes frais d’avocat à engager (dont la seule mention devrait faire trembler dans leurs culottes le commun des mortels et a fortiori, les petits blogueurs de quartier). Heureusement, je ne suis pas éditeur (et pas seulement blogueur de quartier). Quant au droit de réponse ; pas besoin d’un avocat pour l’obtenir chez moi…
Quand vous aurez obtenu les documents authentiques auprès de vos illustres amis, nous pourrons faire un article en commun au nom de la transparence de l’information, vu que j’ai déjà moi-même ces documents en ma possession. En même temps, je vous avoue que je n’avais pas particulièrement l’intention de poursuivre dans ce sens, mais si c’est une invitation, pourquoi pas ?
Non seulement vous pouvez mener votre enquête comme bon vous semble (attention à vos sources et à la véracité de vos informations), mais ce sera un plaisir de collaborer avec vous. Moi aussi je déteste l’inexactitude et l’injustice (le racisme aussi, quoique dans le contexte, je ne vois pas trop le rapport…) Je déteste aussi l’intimidation et la mauvaise foi, surtout la mauvaise foi.
Bon courage à vous aussi. Y a-t-il un blog où nous pourrions suivre votre enquête ? Je suis certain que la communauté des primo-romanciers serait intéressée à vous suivre.
Effectivement, si j’avais boudé une quelconque requête de sa part, ce serait « mal ». Mais je n’ai jamais rien reçu ni à travers ce blog, ni par courriel… Ce n’est pas trop mon genre de « ne pas répondre », comme le prouve assez mon blog 😉
Continuez et tenez-nous informés.
Au plaisir… Marie Thérèse.
PS : Si nous devons collaborer, cela ne vous dérange-t-il pas que je me charge de la partie rédactionnelle ?
Note : Les propos du commentaire de Marie-Thérèse De Brisay ci-dessus visant à remettre en question l’intégrité de la journaliste et de son quotidien (faux, tels que je le démontre dans ma longue réponse) ont été enlevés sur leur demande (dans la journée, car une demande très civile faite de leur part.. Comme quoi…)