Bon, ça y est ? L’histoire fait du sens, tous les éléments collent ? Bien sûr vous aurez eu à cœur de vérifier la force et la psychologie de vos personnages, portent-ils bien le récit ? Alors assez logiquement, après le fond il faut maintenant se pencher sur la forme. Cet article sera un peu long, il y a beaucoup à dire. 😉
Mais tout comme la série d’articles de conception, je vous concocterai une fiche récapitulative condensée. Ce n’est pas par altruisme, je mets juste mes outils de travail à jour. 😛
La phase de réécriture corrective de la forme
Tout comme pour le fond, revenons un instant sur la définition du concept de « forme » : la FORME est un peu le contraire du fond. Dans un roman elle regroupe tout ce qui a trait à la syntaxe. À l’opposé du fond, la forme est donc majoritairement objective (je rassure les artistes, il vous reste du champ libre en ce qui concerne « le style »). Les règles et références en sont nombreuses. Sa correction est la marque d’un auteur qui maîtrise ses outils. – ou à défaut qui saurait s’entourer de collaborateurs capables de le corriger convenablement, n’est-ce pas Nikos ?
La forme :
« Les moyens techniques mis en œuvre pour transmettre les idées (le fond) »
- Forme « stylistique »
- Le genre du texte
- Le type de vocabulaire & champs lexicaux
- La structure de l’ensemble ou des parties
- Les figures stylistiques & syntaxiques
- Le rythme & la tonalité
- Forme « technique »
- La typographie
- La ponctuation
- La conjugaison des verbes
- La grammaire
- L’orthographe
- etc.
Si le style est bien évidemment subjectif et à votre entière discrétion, je ne saurais résister à l’envie de vous mettre en garde. C’est un mirage qui attire beaucoup d’auteurs débutants. Dans le contexte du roman de fiction, le plus important est le FOND, puis la FORME « TECHNIQUE » et en dernier la forme stylistique… Autrement dit : avant de « trouver votre voix », assurez-vous de savoir raconter des histoires clairement et proprement. Après tout, un peintre, avant de choisir son école de peinture, se doit de maîtriser sa toile, ses pinceaux, sa gouache, ses mélanges, ses couches et sous-couches… Un musicien se frotte au solfège, la pratique de son instrument et aux répétitions avant de choisir le style de ses solos endiablés… Pourquoi serait-ce différent pour un auteur ? Lire la suite de cet article »
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