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L’homme qui courrait le sourire aux lèvres

Publié par Kanata le 15 août 2012

J’ai été courir aujourd’hui… Pas pour l’inspiration du matin, pas non plus pour le sport du midi. Non, j’ai été courir le soir, pour me détendre, souffler, décompresser après ces semaines d’écritures. OUI, vous l’aurez deviné, J’AI TERMINÉ LE 1er JET !!

J’ai couru ce soir… et j’avais le sourire aux lèvres 😉

Voici le résumé final du premier jet de « L’envol » :

Récap « L’Envol » – 1er jet
97 chapitres
249 pages (modèle x1,5 interligne)
80 031 mots (dont 43 594 pour le Camp NaNoWriMo août 2012)
475 061 signes (espaces compris)
3 831 paragraphes
8 204 Lignes
255 heures

 

Cours Forrest ! Cours !

Publié par Kanata le 17 mars 2011

Un syndrome s’instaure peu à peu quand les idées vous viennent en courant (voir article précédent) : beaucoup s’en retrouvent en effet liées à la course, la fuite, la traque… Pour autant ces idées initiatrices ne mènent pas aux mêmes histoires. Pourquoi ?

D’abord parce que la notion de « course » est vague, ce n’est pas nécessairement « un gars qui court dehors », dans mon cerveau toutes les variantes sont possibles, vélo, auto, bateau, avion, à cheval, en carriole, à dos de chameau ou de lama, en fusée, sur la queue d’une comète… Quand je cours, c’est peut-être le mouvement induit qui lance mes pensées, mais pour le reste c’est l’imagination qui les propulse.

Ensuite parce que ces idées, même si elles sont les catalyseurs de mes histoires, ne se doivent pas nécessairement d’en être le début. Parfois, ce que je vois est la conclusion d’un récit, une scène au milieu, ou l’agissement d’un personnage particulier.

Exemples :

  • Dans « Marqueur 26 » = là c’est simple, j’ai eu en tête la scène de course poursuite pédestre qui ouvre l’histoire. Le calque parfait.
  • Dans « L’envol » (projet qui suivra « Marqueur 26 ») = La scène ressentie est encore une fois littérale (une femme qui fait son jogging et se sent suivie), mais n’intervient pas avant un bon tiers de l’histoire. C’est en fait ce qui amène à ce qu’elle soit la cible qui fait tout l’intérêt. La scène est totalement anecdotique, une fois l’histoire développée, elle pourrait même disparaître… Et pourtant, le manuscrit n’existerait pas sans cette petite étincelle !
  • Dans « Il » = le thème même de la nouvelle est la fuite. La scène génitrice n’est cependant pas celle d’ouverture, mais celle qui clôture le récit.
  • Dans « le blog » = la course est inversée : l’auteur est victime d’un décompte journalier immuable auquel il ne peut échapper. (Je voyais littéralement un homme luttant contre un compte à rebours).
  • Dans « Highway » = un road-trip en enfer où on retrouve le thème de la fuite en avant. Mais cette fois la course est motorisée.
  • Dans « Le talisman » (troisième volet de ma saga vampirique « Naxis ») = l’antagoniste cherche à rejoindre le protagoniste, avec tout un petit monde qui se greffe dans son sillage. Ce n’est plus une « fuite », mais une « suite ». Cette fois la course n’est pas ponctuelle et s’étend tout au long du récit.

Il y en a bien d’autres (« La source » et sa course contre le temps, « Maverick 5 » et sa course contre l’extinction, « HackBack » dont la genèse vient de la scène de la tentative de suicide à toute allure en voiture…) Mais qu’ils soient anecdotiques ou ingrédients majeurs, la course, la vitesse ou le mouvement dictent la majorité de mes récits…