Naturalis : La couv’
Publié par Kanata le 22 mai 2013Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, j’ai reçu les épreuves de la couverture aujourd’hui.
Cette image ne vaut pas 1000, mais 96 900 mots (c’est la taille de “Naturalis”).
Comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, j’ai reçu les épreuves de la couverture aujourd’hui.
Cette image ne vaut pas 1000, mais 96 900 mots (c’est la taille de “Naturalis”).
Je viens de l’apprendre, Joseph Messinger nous a quittés le 17 août dernier. Je laisse à d’autres le soin des éloges, ils sont bien plus doués que moi pour ce genre de choses. (Europe 1, Actualitté, Mesacosan…)
J’ai connu Joseph au printemps 2010. Il organisait le «casting des nouvelles plumes » sur son site et me mit au défi d’écrire une nouvelle sur « le coup de foudre » dans le cadre d’un recueil de la Saint-Valentin… Je sais, je sais… on était très loin de ma zone de confort. Mais je crois que j’avais réussi à surprendre ce vieux loup des sentiments avec «Le coup de foudre originel ». 😉
Il m’a beaucoup appris sur les mécanismes du monde de l’édition en France, m’a foutu des coups de pied aux fesses pour tenir des deadlines serrées sur la correction de «Forfait illimité* » et il est à l’origine de l’impulsion qui me fit démarrer la version roman-feuilleton de «Marqueur 26 ». Mais au-delà de ses conseils, qui tombaient fort à point à une période où je remettais le pied à l’étrier, Joseph, dans toute son excentricité, restera une de ces rencontres qui marquent. J’en ai fait quelques une sur ma route, et je suis heureux d’inscrire son nom sur cette courte liste.
Je lui dédicace la nouvelle «Le coursier », que j’avais écrite pour lui et qui « l’avait fait chialer ». C’est tant mieux, Joseph aimait ressentir des émotions intenses. So long l’ami, et je garderai l’oeil ouvert dans ma rame de métro pour l’homme invisible, l’inconnu dans la foule…
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