Appel à texte pour Station Fiction « Uchronie »
De 8 à 30 000 signes (EC)
Échéance : 30 octobre 2010
Genre : Uchronie
Envoyer le texte à station.fiction@yahoo.fr avec pour objet”[uchronie] titre de la nouvelle”
Au gré du vent
Publié par Kanata le 18 juillet 2010Voyageurs au long cours, quel que soit le mode de transport, rapportez-nous de tendres souvenirs de ces périples au gré du vent. Les marins ont, paraît-il, une femme dans chaque port. Est-ce vrai ?
Partir, n’être plus tout à fait soi, n’être pas tout à fait un(e) autre, et vivre des aventures extraordinaires, exotiques… Revenir, parfois, pour reposer ses valises ou bien se perdre, déraciné à jamais…
Il y a là de quoi recueillir des histoires aux arômes de fruits de la passion !
Tous les moyens sont bons pour nous transporter ; surprenez-nous, faites-nous oublier notre routine sans omettre cette touche sensuelle et érotique qui pimentera notre numéro de l’hiver 2010-2011.
Appels à textes “Armoire aux épices”
Guide de soumission des ATs
Ha ! Quand l’amour vous tient…
Publié par Kanata le 10 juillet 2010Titre
Ha ! Quand l’amour vous tient…
Accroche
Il est des couples qui sont fait pour durer toujours.
Description
Une nouvelle écrite lors d’une étape entre Chicago et L.A., je ne me souviens plus très bien où. Une petite histoire courte et humoristique. Spécialement dédicacée aux couples qui s’aiment… ou pas…
20 000 caractères
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Origines – La trilogie Naxis
Publié par Kanata le 10 juillet 2010Titre
Origines – La trilogie de Naxis
Accroche
La vengeance est pour les hommes, les immortels lui préfèrent le châtiment.
Préface
Un vampire ne pleure qu’une fois durant sa longue vie: pour la mort de sa bien-aimée.
Mais les larmes qu’il verse alors sont de sang et elles ne s’effacent jamais de sa mémoire.
Si vous voyez un jour de telles larmes, prenez garde… Prenez garde à la colère du vampire…
4ème de couverture
Joan est exécutée par le cartel sur lequel elle enquêtait. Chris, dévasté par sa mort, dévoré par la culpabilité de ne rien avoir pu faire pour sauver sa bien-aimée, sombre mélancoliquement dans un voyage à travers les âges. De ses origines à nos jours, la mémoire de sa longue vie d’immortel défile dans son esprit. Revisitant ses peurs et ses forces, il sortira de sa transe grandi, galvanisé, et prêt à délivrer son châtiment…
Description
Écrit en 1994, retour à un style narratif classique avec ce second volet de la trilogie. On y découvre la vie passée de Chris, sa création, ses rencontres à travers les siècles et l’étendue de ses pouvoirs colossaux.
250 000 caractères.
L’orage de banlieue
Publié par Kanata le 9 juillet 2010Note
Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée. Celui-ci a de plus la particularité d’être à deux voix.
Description
J’ai un souvenir vivace de ce texte. J’étais au sous-sol de la maison (aménagé en pièce à vivre), à Toronto, bien au chaud.
Il était minuit passé quand un de ces violents orages printaniers s’est subitement abattu, très proche. Je l’ai observé quelques instants par les petits vasistas et j’ai commencé à écrire…
Ce texte a la particularité d’être à deux voix. dans ce qui suit “le citadin” sera en noir et “le gamin” en bleu.
Le tonnerre gronde dans le lointain.
Je referme la fenêtre et ne pense à rien.
Je suis au chaud, bien à l’abri.
C’est pas comme si je risquais ma vie.
Il y a des choses qu’il faut savoir,
des trucs connus dans les terroirs.
C’est quoi déjà qu’on m’a appris ?
Sur les orages et sur la pluie ?
Faut pas courir dans les clairières,
par peur d’être foudroyé d’un éclair.
Et s’abriter sous un sapin ?
Non, je crois que c’est pas très malin.
J’en suis plus sûr, je suis pas certain,
toutes ces leçons elles sont bien loin.
Pis faut admettre, ça me sert à rien,
moi qui ne suis qu’un citadin.
Le tonnerre gronde dans le lointain.
Je me cache les yeux avec les mains.
Mes os sont gelés, je suis transi.
Cette fois, je crois bien que c’est fini.
Au plus fort de mon désespoir,
j’ai pas pensé qu’il pourrait pleuvoir.
De toute façon, j’avais pas le choix,
je suis sûr qu’il m’aurait tué cette fois.
Si fatigué, j’ferme les paupières,
mais je sursaute aux coups de tonnerre.
La pluie ruisselle même sous ce sapin.
Je me demande si je connaîtrais demain.
Les injures, les coups, c’était le trop-plein,
alors j’ai fugué ce matin.
J’crois plus aux bons samaritains,
Cette nuit je cesse d’être un gamin.
Les voisins sont pas en train de gueuler,
je vais en profiter pour me coucher.
J’espère qu’il fera meilleur demain,
Car j’aime ma balade du matin.
Ça me déstresse moi qui bosse fort.
C’est plus efficace que le sport.
On verra bien, je me roule au chaud.
Sous la couette, c’est l’heure du dodo.
J’essuie mes larmes toutes séchées.
Je commence à être vraiment fatigué.
Je suis brisé, j’n’espère plus rien.
J’aimerais qu’il n’y ait plus de lendemain.
Glacé, je tremble de tout mon corps,
Ha! Ça y est, enfin je m’endors.
Le vent, la pluie m’ont engourdi,
c’est presque comme si j’étais au lit.
Y’a du soleil, c’est merveilleux !
Je suis mort, plus la peine d’ouvrir les yeux.
Je vais pouvoir faire ma balade.
Je m’envole tel un nomade.
Ce fut le pire de tous les matins,
J’ai découvert le corps d’un gamin.
Recroquevillé sous un sapin,
J’ai reconnu mon petit voisin…
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