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10 étapes pour concevoir un roman de fiction – ÉTAPE 1

Publié par Kanata le 12 mai 2011
Ceci est l'article 2 sur 12 de la série 10 étapes pour concevoir un roman de fiction

L’étape 1 – Ruminer (≠∞)

Ha ! J’aime cette étape, et pas seulement parce que c’est sans doute l’article le plus court de cette série 😉

C’est aussi la moins structurée et la plus viscérale, je suis certain que vous la vivrez tous et toutes différemment, car je pense que tous les auteurs ont des affinités bien personnelles avec ce « travail ».

Il s’agit de la phase où il est important de se laisser aller et de prendre du temps pour soi. Pas de stress, pas d’objectif autre que celui de laisser votre imagination agir. C’est le moment de trouver le thème profond de l’histoire, de « voir » les personnages, d’imaginer des scènes précises, d’articuler des bouts de dialogues, des situations… bref de rêver !

Pour moi c’est souvent une période emplie de musique et de course à pied, mais aussi d’acuité hyper sensible. Tout devient prétexte à écouter les discussions dans la rue, dévisager les personnes dans le métro, décortiquer les architectures, voir sous un autre angle tout ce qui nous entoure, et être dans la Lune. Certains voudront sans doute commencer à prendre des notes, de peur d’oublier des étincelles de génie. Faites-le si cela vous rassure, mais succinctement, sur papier (toujours un petit calepin dans la poche). À ce stade, on ne cherche pas le détail, on est plutôt en mode « brainstorming ». Le but est vraiment de se remuer les méninges, mélanger les idées les plus saugrenues, les confronter entre elles. Rien n’est absurde, il faut laisser sortir, c’est souvent dans ce mélange étrange que germent les perles rares.

Personnellement, je prends peu, voire pas de notes, durant cette période. J’aime ce jus primordial qui se forme et qui fait jaillir les idées les unes après les autres. Je l’entretiens, je le fais durer, je le passe et le repasse dans un tamis imaginaire. Au bout d’un moment, le cerveau fait son travail, les idées s’assemblent d’elles-mêmes, se classent, seules les plus percutantes restent en surface. Le liquide passe et il reste peu à peu une masse malléable de glaise informe qui n’attend plus qu’un sculpteur pour lui donner ses formes. C’est alors le moment de passer à l’étape 2

Note

Profitez-en pour trouver un titre à votre roman, histoire de lui donner une identité. N’allez pas chercher bien loin, c’est un « titre de travail » pour le moment. Pour la suite nous aurons donc en exemple, l’excellent « Et si je te sauvais ? » (Je vous avais prévenu pour le côté série B…)

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10 étapes pour concevoir un roman de fiction – PROLOGUE

Publié par Kanata le 12 mai 2011
Ceci est l'article 1 sur 12 de la série 10 étapes pour concevoir un roman de fiction

Sans faire de promesse précise, j’avais tout de même avancé l’idée de partager ma méthode en ce qui concerne la préparation d’un roman. Après y avoir consacré un peu de temps et débroussaillé mes notes – qui n’étaient compréhensibles que de moi seul –, je suis arrivé à un document hyper condensé de trois pages. Je vais donc développer ce document sous la forme d’une série de 12 articles :

  • Ce prologue qui va permettre de cadrer les choses
  • Les 10 étapes de la méthode dont chaque article donnera les détails
  • Un épilogue pour conclure le tout, mettre les annexes, références et documents

La structure n’est ni plus ni moins celle dîtes « du flocon » (dont le fondateur est crédité avec les autres sources m’ayant suivis au cours des années). Mais elle est tempérée, expliquée et surtout illustrée par ma propre pratique. Je ne suis pas un Gourou, je ne vous vends rien, c’est simplement du partage. Je suis parfaitement conscient que c’est un sujet brûlant dans le cercle des écrivains, ça tombe bien, je n’en suis pas un, moi… je suis juste auteur 😉

Commençons donc sans plus attendre avec le prologue :

L’estimation totale du temps à investir est de 125-175 h, au bout desquelles vous aurez un document de conception complet et un plan. Le gain de temps dans la phase d’écriture est lui inestimable, surtout si cet investissement fait la différence entre un projet abouti ou laissé à l’abandon… De plus, vous aurez tous les éléments pour la postproduction (prospection des éditeurs) sous la main.

Une « méthode » pour « structurer » la créativité ! Pour ou contre ?

Je n’ai pas honte de dire que j’ai fait partie des deux écoles. À mes débuts seules la créativité et l’inspiration pouvaient être mes guides. J’écrivais à l’envolée, à l’instinct, avec mes tripes et mon cœur et surtout pas avec ma tête. J’y arrivais, je me sentais libre, et si un type m’avait abordé pour me parler d’une « méthode » structurée de segmentation prenant des heures AVANT même d’écrire une ligne, je lui aurais ri au nez.

Aujourd’hui, je suis ce type… J’ai utilisé cette méthode pour mes trois derniers projets, et en toute honnêteté, ils n’auraient pas vu le jour sans elle ! Pourquoi ?

  1. Avant, j’avais le temps, et c’est là l’élément primordial ! Étudiant, sans-emploi, militaire, petits boulots… Bref, quand l’inspiration était là, le temps pour l’exploiter y était aussi, et hop tout était en phase : merveilleux ! Si c’est votre cas, profitez-en ! Cependant… continuez à suivre cette série, croyez-moi, il y a bien une étape ou deux qui vous seront utiles 😉 (là c’est l’expérience qui parle)
  2. Maintenant, je suis debout à 6:00, dehors à 6:25, au bureau à 7:40, dehors à 18:30 et de retour à la maison à 20:00… soit 14h par jour sans l’ombre d’une chance d’être créatif, même si l’inspiration était là… rajoutez la maintenance vitale (manger, se laver, faire un bisou à sa fille et échanger deux phrases avec sa femme) et ça nous laisse un créneau 21:00-23:00 pour « créer » ! Vous commencez à voir pourquoi je voulais optimiser ce temps « libre », être sûr de faire avancer les choses au lieu de sempiternellement perdre 1h à revenir en arrière raccorder les morceaux, 30 minutes à trouver l’inspiration et les dernières 30 minutes à écrire 10 lignes…
  3. Le bilan des premiers romans, avec le recul, n’est pas fameux : vite écris certes, mais médiocres. Si on les découpe en trois segments : le fond (l’histoire), la forme (le style écrit), et la structure (cohérence et dynamique du récit). Il est évident que le fond est bon (on garde), la forme est trop jeune (on persévère, rien à voir avec la conception), la structure est bancale (et là… ça a tout à voir avec la conception !) => soit 50% de la médiocrité qui peut être traitée en amont.
  4. La segmentation et l’approche pas-à-pas m’ont aidé à identifier, appréhender et avoir des marqueurs d’avancement précis. Très important pour ne pas perdre le fil quand on est justement perpétuellement soumis à des facteurs perturbant l’esprit créatif (boulot, transport, stress, intendance…) qui font perdre les idées ou nous sorte de cette zone d’inspiration indispensable pour assurer une cohérence à un texte dont l’écriture va s’étendre sur des semaines ou des mois.

Je ne force personne, je ne prêche pas si c’est bien ou pas, je comprends parfaitement que chacun puisse avoir sa propre façon de faire. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je suis resté huit ans sans parvenir à achever un projet, noyé dans la stagnation, perdu dans les idées qui fusaient plus vite que ma capacité à les coucher sur papier, et il faut le dire; au final un peu dégouté par le manque de résultats. À contrario, en moins de trois ans j’ai fini deux romans et amorcé le troisième alors que j’étais dans une période tendue (retour en France, nouveau boulot, déménagements successifs, nouvelle maison…) La différence entre les deux? J’ai commencé à utiliser ma tête 😉

Les limites de cette méthode

  • Tout d’abord j’ai décidé, dès le titre, de la restreindre aux œuvres de fiction. Je ne suis pas convaincu du tout qu’elle puisse s’appliquer à de la biographie, du reportage, du guide pratique ou autre. Car…
  • Je ne suis pas un menteur, et comme j’écris moi-même de la fiction, je n’ai pas prétention de pouvoir extrapoler de la valeur ajoutée de cette méthode sur ce que je ne connais pas.
  • Je ne suis pas un mentor, je n’ai pas pour vocation d’imposer mes vues sur le sujet et de faire des généralités. Ce qui suivra est un simple partage d’expérience personnelle. C’est ce que vous ferez de cette information qui décidera de sa réelle valeur.
  • On parle bien ici des étapes de conception (au sens conception scénaristique), et non de création (l’écriture elle-même). À la fin de cette méthode, vous n’aurez pas encore écrit une seule ligne de votre roman… Étrangement, c’est l’un de ses intérêts : aucun impact sur votre style, votre « art », mais juste un outil pour structurer votre effort et faciliter la fluidité de votre création avec le temps – toujours trop court – qui nous est alloué lorsque l’on est simple auteur, et non pas écrivain…
  • Ni menteur ni mentor donc, mais toujours prêt à apprendre et m’améliorer. Donc, n’hésitez pas à commenter cette série d’articles avec VOS trucs et astuces et partager avec la communauté des auteurs anonymes 😛

La philosophie de cette méthode

Segmenter et affiner. C’est tout ce que vous devez retenir du principe de base. On découpe en petits bouts plus facilement ingérables la grosse portion qu’il y a dans notre assiette. On affine petit à petit l’image floue qui hante notre esprit. Si vous êtes plus familier avec les arts graphiques, c’est exactement comme pour créer un tableau : on dégrossit les zones, puis on repasse pour rajouter des couleurs, des traits, on détaille, on affine, jusqu’à l’image finale.

Cela permet d’être en progression constante et de minimiser les fastidieux retours en arrière (mais j’en étais où? Il faisait quoi déjà le héros dans le chapitre d’avant? Comment je voulais amener cette partie de l’intrigue déjà?…) en gardant des repères fiables.

Avertissement

Le document final et ses 10 étapes seront condensés au plus haut point, ce qui donnera des allures de méthodologie pointue, rigide et contraignante. Ne vous laissez pas avoir. Le but est d’aider à la conception, jamais de brimer la créativité. Je le répéterai souvent dans les articles, mais n’aurai pas la place de le faire dans le document final : Ne brimez jamais votre désir d’écrire ! Canalisez juste le montant d’énergie nécessaire pour vous aider à le faire mieux.

À vouloir être trop pointilleux, on tombe bien vite dans la facilité de reculer le moment de se lancer à l’eau. Surtout quand ce n’est plus un premier roman, et que l’on connaît l’horreur, l’angoisse, la fatigue et les doutes qui nous attendent pour écrire (c’est alors tentant de se complaire dans la phase de conception et de repousser inconsciemment la phase de création…) Lire la suite de cet article »

Indien et Dieu tue l’aura

Publié par Kanata le 5 mai 2011

Note

Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée.

Description

Une désacralisation de la vision européenne des Amérindiens qui m’était venue déjà en tête en 1989 – ça ne rajeunit personne – lors d’un premier voyage au Québec. Mais finalement je l’ai écrit 20 ans plus tard en quittant Toronto.

 

Il est roux, il a des yeux verts et des taches de rousseur partout.
À le voir, on ne dirait pas qu’il descend du plus grand des manitous.
Il ne s’appelle pas « pluie des prairies » ni « loup vagabond » ni « petit d’homme »,
Comme ses parents aimaient l’acteur de « magnum », ils l’ont juste appelé Tom.
Ses ancêtres ont d’abord rencontré les Vikings, puis les Français.
Nombreux échanges commerciaux et personne ne fut massacré.
C’est les épidémies de nouvelles maladies qui les ont décimés,
Puis pires, la religion et la société qui les ont assimilés.
Tom a 20 ans aujourd’hui et il se prépare un sac à dos.
Il quitte la réserve et les siens pour des rivages plus beaux.
Il va être acteur ou rappeur, un de ces trucs qui rapportent plein d’argent.
Tout pour ne pas finir pompiste dans la station-service de ses parents.

Ici, vous ne verrez pas de tipis ni de chevaux.
La réserve c’est pavillons, mobile-homes et grosses autos.
Le pickup déglingué de son père s’approche dans l’allée,
Et Tom pousse son sac sous le lit pour bien le cacher.
Ce soir, son père ne s’affalera pas devant un match de Hockey,
Et ce n’est pas non plus la fameuse soirée karaoké.
Ce soir c’est l’une des raisons pour lesquelles Tom veut changer de vie
C’est samedi, et pour la tribu c’est soirée cérémonie.
À la sortie du quartier, dans un hangar désaffecté
Autour de son père, les anciens vont se retrouver.
Là, en essayant de répéter des chants qui n’ont jamais été écrits
Son père s’entêtera à faire croire qu’il communique avec les esprits.

Pourtant, Tom aimait bien les pow-wow quand il était plus petit.
Tout le monde lui disait comme ils étaient spéciaux, lui et sa famille.
Descendants privilégiés de la lignée des grands sorciers,
Eux seuls pouvaient entendre la nature et avec les esprits communiquer.
Petit Tom était toujours un invité d’honneur,
Et voir son père si important cela lui faisait chaud au cœur.
Mais en grandissant il du bien se confronter à la vérité :
Il n’y avait rien de mystique dans ces cérémonies et son père le savait.
La plupart des pratiques depuis longtemps oubliées,
Son père se contentait plus ou moins de les émuler,
Et pour donner le change, il a un truc pour subjuguer les foules :
Les soirs de cérémonies, son père rentre un peu plus tôt et il se saoule…

Depuis maintenant 4 ans c’est Tom qui conduit son père au hangar,
De peur qu’il n’ait un accident sur le chemin tellement il est hagard
Il voit maintenant ces cérémonies pour ce qu’elles sont vraiment :
Un rappel d’une harmonie perdue, d’un équilibre d’antan.
Mais pour lui cette pittoresque tentative de se souvenir, c’est clair,
Ça s’arrêtera en un delirium tremens avec la génération de son père.
Lui, il a d’autres attentes, il fait partie d’une autre génération,
Demain matin il prendra son sac et partira pour d’autres horizons.
Direction Montréal, Toronto, New York et puis la Californie,
À partir de demain c’est décidé, Tom change de vie.
L’enseignement du dernier shaman, nous n’en bénéficierons jamais,
Perdu ce savoir millénaire de l’équilibre naturel parfait.
Notre société y perd sa dernière chance de réapprendre le respect,
Mais bon, là-bas en Californie, une nième étoile est née…

Le coursier

Publié par Kanata le 4 mai 2011

Titre

« Le coursier »

Accroche

Il achemine vos messages dans les coins les plus reculés.

Préface

Quand on est coursier, on voit de tout et on transporte de tout. Mais peu auront voyagé autant que celui-ci…

Description

Écrite en septembre 2010. Une histoire inspirée par une rencontre, un jour d’été dans un café d’Austerlitz, avec une mise à l’essai sur un thème particulier : du genre “t’es cap d’écrire un truc sur ça rapidement  en moins de 15 000 signes ?”. J’avais la trame à mon retour à la maison et j’ai écrit ce texte dans la nuit, je suis comme ça, faut pas me chercher avec l’inspiration…
Un “je” narratif mêlant passé et présent permet d’entrer dans la peau du protagoniste. J’ai finalement soumis cette nouvelle et elle est parue dans le n°25 de «Reflets d’ombre ». Je vous l’offre ici :

EDIT du 28/08/2012. Je viens d’apprendre le décès de Joseph Messinger. Je lui dédicace cette nouvelle. Après tout, je l’avais écrite pour lui. À l’époque, le concours des nouvelles plumes s’achevait, Joseph avait plein de projets et il tenait à ce que l’on se rencontre. En discutant à bâton rompu dans son café favori, comme seul un extraverti de sa sorte pouvait le faire, nous partageâmes notre passé. À la fin il me fit part d’une des pistes qu’il explorait : ” Si je lance un recueil sur le thème “Après la mort”, tu crois que tu peux me faire un texte dans les 10-15 000 signes ?”

Cette nouvelle est la réponse à sa question, et elle est très personnelle, parce qu’avec Joseph… même un grand introverti comme moi ne pouvait pas rester de marbre. Pour ceux qui l’ont déjà lu, redécouvrez-la avec cette information supplémentaire : la scène finale dans le café, les deux hommes à table, c’est bien entendu moi et Joseph…

12 000 caractères

 

Text complet Lire la suite de cet article »

YEESSS!!

Publié par Kanata le 4 mai 2011

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^^ Ça au-dessus, c’est petit, dérisoire, et ça ne paye pas de mine. Pourtant, c’est capital, car il s’agit d’un point final.

Eh oui, on y est, le premier jet de « marqueur 26 » est bouclé ! À hauteur de 490 000 signes, c’est un bébé un poil plus gros que « forfait illimité* ».

Ne vous emballez pas, il s’agit effectivement du « premier jet », soit le texte brut de fonderie. Si vous voulez; l’accouchement a eu lieu, c’est un événement important certes, mais il y a encore les visites médicales et un peu de repos avant de pouvoir rencontrer le nouveau-né 😉

Au programme:

1ère relecture [1-2 jours] – Là où je vérifie la cohérence de l’histoire, si tout se passe bien, s’il n’y a pas d’erreurs scénaristiques ou de personnages flagrantes. En général peu de changements sur la forme, je suis plutôt orienté sur le fond à ce niveau-là (inverser des scènes, rajouter des pointeurs, ajuster la structure).

1ère correction [1-2 jours] – Là c’est l’inverse, je suis en pure mode correction orthographique et grammaticale pour enlever les erreurs qui piquent les yeux. C’est Bescherel & Co pour un moment et peu ou pas de changements sur la structure et le fond.

1ère réécriture « À chaud » [2-3 semaines] –  « À chaud » c’est à dire avec encore tout le travail en tête et le texte à peine terminé. Je suis encore proche de l’histoire et souvent aveuglé par le narratif au détriment de la forme. Je rajoute des détails sur certaines  scènes, je coupe les passages trop longs / chiants / inutiles… Je peaufine les liaisons, j’affine la fluidité.

2e réécriture « À froid » [2-3 semaines] – « À froid » c’est-à-dire que j’ai laissé reposer le texte plusieurs semaines, voir deux ou trois mois, souvent j’ai écrit des nouvelles pour entraîner mon esprit ailleurs, ou réalité oblige ; rattrapé mes obligations négligées durant la longue période d’écriture précédente… Quand je reprends le texte, je suis plus détaché, je vois plus la forme. C’est la chasse à la phrase juste, au mot qui fait mouche, à la tournure qui allège et embellit. EN GÉNÉRAL, C’EST À LA FIN DE CETTE PHASE QUE J’AIME RÉCOLTER DES AVIS DE BETA-LECTEURS 😛

3e réécriture [2-3 semaines] – se sont les rectifications, derniers arrangements et corrections fouillées dans tous les coins. C’est long… ça n’en finit plus… Mais c’est indispensable ! Après cette phase, le roman est pour moi dans son état officiellement « présentable ».