L’envol, plan 1 – Décollage
Articles 8 mai 2012Le week-end s’achève sur une excellente note : un peu plus de la première partie couchée sur plan, soit 43 en-têtes de chapitres. Et tout ça pour la modique somme de 118h et 95 845 caractères (de documents de conception).
Ce qui fut le prologue jusqu’à maintenant se retrouve propulsé au chapitre 22, et mon ancien début commence désormais au chapitre 9. Le fil se tend, l’intrigue se corse, je vais jouer avec vos nerfs 😉
Sans te demander de tous nous dire, une ligne de ton tableau = une scène ?
Par ailleurs, tu écris ailleurs que tu te régales en travaillant sur les plans de tes textes. Peux-tu nous en dire plus ? Tu as eu des traumatismes, étant enfant ? 😉
Exact, une ligne = un “chapitre” (plutôt une scène dans mon esprit, il arrive que j’en conjugue deux en un seul chapitre au moment de l’écriture selon l’inspiration du moment).
Les premières colonnes sont toujours les mêmes (n°, PdV de quel perso, action principale, persos impliqués, conflit, idées fortes/dialogues, Notes diverses). Les suivantes varient selon le projet, pour l’envol il y a : Lieu, date, fil conducteur, ss intrigue).
Les lignes vertes indiquent un noeud dramatique et les cases rouges des recherches/vérifications importantes à faire.
Oui j’adore ça 😛 Poser mes idées, les réagencer dans tous les sens, trouver des transitions subtiles (ou pas). C’est pour cela que j’utilise XL et non Word, cela me donne toute la flexibilité nécessaire pour jouer avec le tableau.
Eh oui, cela vient d’un traumatisme profond… Celui de la scénarisation et du découpage 😉
C’est du boulot mine de rien, mais cela évite 99% des incohérences (notamment spatio-temporelles), et ensuite c’est un vrai fil
de Marianned’Ariane pour écrire lorsque l’on n’a pas l’emploi du temps nécessaire pour de longues plages d’écriture continues.J’admire mais je n’arrive pas à faire ça ! Ca me coupe l’envie au moment de la rédaction proprement dite. Pourtant, on m’a dit mille fois qu’un travail bien préparé et déjà à moitié terminé.
Le résultat (non satisfaisant) c’est que je travaille sur trois trucs en même temps et que je n’en finirais probablement aucun !
C’est bien parce que je me retrouvais avec un tas de projets amorcés, mais pas terminés que je me suis mis à préparer un peu…
À moins d’avoir beaucoup de temps libre, je ne m’en sortais plus.
Le plan n’est finalement qu’une suite de lignes sibyllines qui m’aident à me replonger dans mon imaginaire rapidemment quand j’écris.
Vu comme ça… pourquoi pas !
Attention, hein, je ne voulais pas dire que je suis contre le fait de faire des plans, bien au contraire ! 😉
Le fil de Marianne est particulièrement utile pour faire du “roman français”…
😉 J’étais troublé par cette période électorale sans doute… allez, je laisse la coquille, elle est bien sympathique.