YEESSS!!
Articles 4 mai 2011.
^^ Ça au-dessus, c’est petit, dérisoire, et ça ne paye pas de mine. Pourtant, c’est capital, car il s’agit d’un point final.
Eh oui, on y est, le premier jet de « marqueur 26 » est bouclé ! À hauteur de 490 000 signes, c’est un bébé un poil plus gros que « forfait illimité* ».
Ne vous emballez pas, il s’agit effectivement du « premier jet », soit le texte brut de fonderie. Si vous voulez; l’accouchement a eu lieu, c’est un événement important certes, mais il y a encore les visites médicales et un peu de repos avant de pouvoir rencontrer le nouveau-né 😉
Au programme:
1ère relecture [1-2 jours] – Là où je vérifie la cohérence de l’histoire, si tout se passe bien, s’il n’y a pas d’erreurs scénaristiques ou de personnages flagrantes. En général peu de changements sur la forme, je suis plutôt orienté sur le fond à ce niveau-là (inverser des scènes, rajouter des pointeurs, ajuster la structure).
1ère correction [1-2 jours] – Là c’est l’inverse, je suis en pure mode correction orthographique et grammaticale pour enlever les erreurs qui piquent les yeux. C’est Bescherel & Co pour un moment et peu ou pas de changements sur la structure et le fond.
1ère réécriture « À chaud » [2-3 semaines] – « À chaud » c’est à dire avec encore tout le travail en tête et le texte à peine terminé. Je suis encore proche de l’histoire et souvent aveuglé par le narratif au détriment de la forme. Je rajoute des détails sur certaines scènes, je coupe les passages trop longs / chiants / inutiles… Je peaufine les liaisons, j’affine la fluidité.
2e réécriture « À froid » [2-3 semaines] – « À froid » c’est-à-dire que j’ai laissé reposer le texte plusieurs semaines, voir deux ou trois mois, souvent j’ai écrit des nouvelles pour entraîner mon esprit ailleurs, ou réalité oblige ; rattrapé mes obligations négligées durant la longue période d’écriture précédente… Quand je reprends le texte, je suis plus détaché, je vois plus la forme. C’est la chasse à la phrase juste, au mot qui fait mouche, à la tournure qui allège et embellit. EN GÉNÉRAL, C’EST À LA FIN DE CETTE PHASE QUE J’AIME RÉCOLTER DES AVIS DE BETA-LECTEURS 😛
3e réécriture [2-3 semaines] – se sont les rectifications, derniers arrangements et corrections fouillées dans tous les coins. C’est long… ça n’en finit plus… Mais c’est indispensable ! Après cette phase, le roman est pour moi dans son état officiellement « présentable ».
Donc dans 3 mois tu nous sors un nouveau livre au format epub en vente sur Amazon? Nice!
Tu auras une version PDF avant que je décide quoi que ce soit, t’inquiètes 😉
J’avoue que l’aventure epub est tentante (même si dans mon cas elle serait peu rentable par manque de visibilité du pauvre auteur inconnu) MAIS… ce qui m’intéresserait serait d’en tirer pleinement avantage en incluant une chouette couverture, des liens sur mes recherches, une petite vidéo 3D de l’une des scènes majeures… ce genre de trucs, et là… c’est encore du temps à investir pour ce contenu cross média, je ne suis pas graphiste pour un sou moi en plus ! Mais oui, plus tard c’est une option de diffusion à explorer.
Effective! Les ebooks interactifs sont à la mode… un peu comme le dernier Guillaume Musso, l’Appel de l’ange, a la fin on retrouve des notes sur comment il a écrit sont livre et ou il a trouvé l’inspiration, j’ai adoré… J’en suis sur que si tu le mets sur Amazon à $1.99 ca va se vendre, au moins 1 exemplaire! 🙂 Bonne chance.
Bravo ! Tes corrections sont plus rapides que les miennes.
j’ai calculé qu’il me faut environ 3 fois plus de temps pour corriger que pour écrire le premier jet.
Et j’ai beau laisser reposer il y a toujours quelque chose à reprendre !
C’est basé sur mon dernier, mais il se peut que ce soit différent avec Marqueur 26 en raison de ses débuts très spéciaux sous forme de feuilletons, on verra comment ça avance, et puis… Ce ne sont pas des semaines de 35h 😉
Après, oui, je trouve aussi toujours quelque chose à peaufiner, mais en général, à la 3e réécriture je considère pouvoir commencer à montrer la bête comme un projet abouti.