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Pas si Claire que ça

Publié par Kanata le 25 juillet 2012
Nom : Claire TREMBLAY
 
Date de naissance : 18/01/1980
 
Lieu de naissance : Réserve de Mashteuiatsh (Lac-st-Jean, Québec)
 
Nationalité : Canadienne & Française
 
Profession : Journaliste freelance (Sciences et Technologies)

 

 D’un charisme indéfinissable pour les Européens, cette Eurasienne atypique en raison de ses origines amérindiennes dénote quelque peu dans le melting pot parisien.

 

Claire est née au Québec d’une mère française venue en congés et restée illégalement sans visa sur le territoire, et d’un père de la tribu Innu-Montagnais de Mashteuiatsh.

À 6 ans elle perd ses parents dans l’incendie de la maison familiale dont elle sort seule survivante. Sa grand-mère maternelle se bat pour la garde et l’obtient 1 an plus tard. Claire rentre en France, s’adapte mal, sa grand-mère s’épuise à élever une petite fille névrosée et en retrait. Elle meurt peu après le 10e anniversaire de Claire.

La fillette passe alors dans le système obscur de la DASS, des orphelinats, familles d’accueil et adoptions. Elle ne reste jamais longtemps au même endroit. Impulsive et pourtant timorée, personne ne semble pouvoir la contrôler ni la comprendre. À l’âge de 12 ans elle réalise que sa mémoire est partielle. Il lui manque des périodes de sa jeunesse au Canada, elle se retrouve parfois dans sa chambre sans souvenirs des dernières heures passées. Aucun médecin ne la prend au sérieux et blâme ses expériences difficiles et un moyen inconscient d’attirer l’attention sur elle pour ses black-outs.

C’est pourtant l’inverse qui se produit. Claire intériorise tout, fuit la présence d’autrui et s’enferme sur elle-même. Petit à petit elle apprend à ne compter que sur elle, jusqu’à en développer des troubles de la personnalité du type obsessif/compulsif, agoraphobie et apathie émotionnelle.

À 16 ans elle fait une demande d’émancipation. Même si intérieurement Claire est rongée par le contrôle de ses émotions, en apparence elle fait montre d’une redoutable maturité, observe et s’adapte à la société qui l’entoure. Aidée par l’héritage de sa grand-mère et sous tutelle notariale, elle est lâchée dans la ville. Elle s’accroche pour ses études, décroche un Bac général et ajoute 2 ans de DEUG en communication scientifique et technique. Elle établit un ensemble de règles de vie autour d’elle, à la fois pour se protéger et pour rester socialement apte. La course à pied rentre très vite dans ses habitudes et devient un vecteur important de canalisation de son énergie bouillonnante.

Son esprit incisif et son sens de l’observation lui permettent de passer de stagiaire à pigiste dès la fin de ses études. Elle commence alors sa carrière de journaliste comme petite main dans une agence de presse, mais cherche très vite à être plus indépendante et travailler en freelance.

Elle s’installe à Draveil, en banlieue sud de Paris,  pour profiter à la fois du Port aux cerises et de la forêt de Sénart proche pour ses parcours de course à pied. En 2009 elle achète un appartement dans un tout nouvel immeuble au pied de la base de loisir. Au court du dernier trimestre 2012, elle replonge dans une période de sommeil difficile et agité qui ne l’avait plus tracassée depuis une dizaine d’années. Parfois chargées de cauchemars violents au réalisme troublant, ses nuits deviennent un calvaire qu’elle ne semble plus capable de régler seule.

 

Claire TREMBLAY est la protagoniste de « L’Envol ». Derrière son passé obscur et son mode de vie se cachent un lourd secret, pourtant, c’est son avenir qui importe le plus, un avenir intrinsèquement lié à celui de la planète tout entière…

Énormes sons

Publié par Kanata le 18 juillet 2012

Ni fanfare ni tambours pour ce nouveau retour, cette fois des Éditions Éloïse d’Ormesson qui “n’édite que dix oeuvres en français par an”. Moi je trouve que c’est déjà bien. Ceci dit, si c’est une invitation à l’envoyer en anglais, je peux aussi 😉

Le paquet repart demain à Saint-Malo chez Pascal Galodé éditeurs. J’aime cette belle ville qui a vu la naissance de Jacques Cartier, découvreur de la Nouvelle-France (je lui préfère son nom d’origine : Kanata – Canada 😉 )

Un tiers ? Vous avez dit un tiers ?

Publié par Kanata le 15 juillet 2012

Non, moi je n’ai rien dit, mais il est vrai que nous en sommes au tiers, à peu de choses près 😉

10 chapitres de plus ce week-end, mais ne vous fiez pas trop à ce chiffre. Ceux qui me connaissent, savent que pour moi un « chapitre » tient plus de la « scène », et peut être très court. « L’envol » reprend en cela la forme de « Marqueur 26 »: un récit moderne, sans parties affichées, qui vous donne des éléments touche par touche, petit à petit. Que voulez-vous, j’aime titiller les cerveaux, c’est le plus bel outil que nous avons à notre disposition, alors autant s’en servir. N’ayez crainte cependant, la découverte devrait se faire sans prise de tête (si je ne loupe pas mon coup…)

Voici l’avancement du premier jet de « L’envol » à date :

Récap « L’Envol » – 1er jet
32 chapitres
95 pages (modèle x1,5 interligne)
30 002 mots
178 799 signes (espaces compris)
1 358 paragraphes
3 041 Lignes
108 heures

Le dernier wagon est accroché

Publié par Kanata le 8 juillet 2012

Un week-end un peu plus studieux avec rien de moins que 8 chapitres de plus (who’s your daddy?). Et surtout un raccrochage de wagon, puisque le chapitre 22 est en fait mon ancien “prologue”. On a donc bien fini l’intégration de l’ancien et du neuf dans cette trame.

Voici l’avancement du premier jet de « L’envol » à date :

Récap « L’Envol » – 1er jet
22 chapitres
75 pages (modèle x1,5 interligne)
23 741 mots
142 593 signes (espaces compris)
981 paragraphes
2 361 Lignes
93 heures

Oh ! C’est beau au fond

Publié par Kanata le 5 juillet 2012

Deux retours hier, avec “Les Éditions Belfond” et “Oh! Éditions“. On sent une légère différence dans le ton des retours (jugez vous-même en cliquant les liens ci-devant). Des maisons plus sobres, moins industrielles. Rien de personnalisé, mais une touche un brin différente, plus orientée “livre” et “aventure éditoriale”.

Bon, je n’ai pas touché le fond de mon côté, mais tout de même, il faut bien le reconnaître, ma liste d’éditeurs se rétrécit comme peau de chagrin et arrive au bout, elle… Les deux manuscrits repartent de suite vers “Le passage Éditions” et “Atalante”. Après cela, il me reste trois éditeurs classiques, ensuite on aborde les eaux de la micro-édition / édition numérique. Rien de mal de ce côté, au contraire, il y a des structures intéressantes chez qui je m’approvisionne en littérature francophone et que je suis au travers de certains blogs et forums.

Sachant que:

  • L’édition d’un premier roman est de l’ordre de 0 en retour sur investissement (il faut être réaliste jeune padawan, tu ne deviendras pas riche en écrivant), et ce quelle que soit la structure d’édition.
  • L’intérêt majeur d’une édition classique est donc “l’exposition” pour un éventuel rebond sur d’autres écrits.
  • Côté micro-édition, il y a honnêtement peu de choses dans le domaine de l’exposition que je ne sois pas capable de faire par moi-même… (Blogs, forums, Internet, FB, salons spécialisés…)

De vraies questions de fond se posent :

  1. Intérêt de passer par la filière micro-édition vs. relever ses manches et le faire soi-même ?
  2. Avec une vision économique nulle, pourquoi ne pas simplement mettre à disposition gratuitement ?

Avec des embryons d’éléments de réponses :

  1. Tic toc, tic toc… le Temps (ou plutôt le manque de…) est mon ennemi n°1.
  2. La qualité (même en gratuit, il faut assurer un minimum de service, et… ça a un prix !)

En attendant, il reste la liste d’éditeurs à poursuivre, et “l’Envol” à écrire. Après cela… Il va peut-être falloir dégager 10 minutes pour une pause réflexion.