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Prochains concours & AT

Du Plon dans l’aile

Publié par Kanata le 14 avril 2012

Je sais, je suis le roi du jeu de mots 😉

Réponse négative de Plon reçue aujourd’hui. Enfin… « Réponse » est un bien grand mot. Pas une lettre, pas un carton, pas un Post-It, pas un mot, juste mon manuscrit et ma fiche de présentation… Mais j’imagine que cela veut dire qu’ils n’en veulent pas 😉

Départ lundi prochain pour Oh ! Éditions.

6 étapes pour concevoir un scénario – Fondu au noir

Publié par Kanata le 9 avril 2012
Ceci est l'article 9 sur 9 de la série 6 étapes pour concevoir un scénario

Fondu au noir – Conclusion

Ces étapes peuvent paraître rigides à l’artiste qui bout en vous… Néanmoins, elles sont extrêmement importantes. N’oubliez pas que l’écriture du scénario n’est qu’une facette de l’œuvre finie (le film) et non son aboutissement.

Sans rigueur, l’intrigue peut se retrouver pervertie, mal comprise ou analysée par les autres corps de métier qui vont utiliser votre script. L’écriture d’un scénario se fait au cordeau, il n’y a pas de place pour les à-peu-près, c’est une écriture rigide en soi (il n’y a qu’à voir les lourdes règles de mise en page qui s’y rattachent, sur lesquels je m’attarderais peut-être dans un autre article).

À noter cependant le cas de scénaristes/réalisateurs/producteurs, qui en cumulant un maximum des responsabilités, ont plus de marge de manœuvre.

Pas d’impasse

Il ne saurait y avoir d’impasse sur les éléments clés, à savoir :

  1. La structure => Toute œuvre dramatique se doit d’en avoir une si elle vise à toucher un maximum de cœurs. Vous pouvez être contre, ce n’est pas un problème, mais vous écrirez alors pour une niche très ciblée.
  2. Le plan => Personnellement j’utilise le système des cartes, c’est historique chez moi. Je pense qu’Excel, ou un logiciel spécialisé peuvent sans problème le suppléer. Chacun ses goûts et ses habitudes, le principal est d’obtenir un squelette sur lequel s’appuyer lors de l’écriture proprement dite.
  3. La caractérisation => Un récit dramatique c’est l’histoire de personnages qui se battent contre les turpitudes de leur vie dans un univers défini. Leurs actions et réactions sont ce qui va définir le récit, et elles dépendent justement de leur caractérisation… Passez le temps qu’il faut sur le sujet.

Question de temps

Tous les temps indiqués (en bleu) sont purement indicatifs, il n’y a pas vraiment de maximum (du moment que vous évitez la procrastination). Je pars du principe que 1j = 7h et 1s = 35h (mais n’allez pas vous imaginer pour autant que scénariste est un boulot de bureau relax.) Il va de soi que la première fois on prend plus son temps, on cherche ses marques. Par la suite on avance plus vite.

Plus la phase d’écriture sera préparée, et plus elle sera agréable et fructueuse. Le secret est de trouver ce point particulier où on est prêt à se lancer. En cela, j’espère que cette série d’articles pourra vous aider 😉

Et après ? (ou avant, ou même pendant) Lire la suite de cet article »

6 étapes pour concevoir un scénario – ÉTAPE 6

Publié par Kanata le 7 avril 2012
Ceci est l'article 8 sur 9 de la série 6 étapes pour concevoir un scénario

Étape 6 – Le premier jet (le revêtement) (1h/p)

Il s’agit du travail d’écriture proprement dite. Une scène a certes un début, un milieu et une fin, mais il faut être court, entrer tard et sortir tôt, pas d’exposition inutile, droit au but.

  • Ne pas se contenter de lire les cartes, il ne s’agit pas d’écrire une suite de sketches, mais un récit fluide et organique avec des scènes qui s’enchaînent.
  • Écrire avec le cœur, ne pas hésiter une seconde si de nouvelles idées changent l’histoire (MAIS, réviser les documents de travail pour s’assurer de la pertinence et de la cohérence).
  • La caractérisation des personnages passe mieux en montrant leur relation aux autres. Les mettre en situation, en action ou en réaction.
  • Dévoiler les personnages petit à petit, partir d’un trait fort pour marquer le spectateur, puis nuancer leur caractère au fur et à mesure.
  • Ne pas dire, mais montrer (l’action, les personnages, l’arène…)
  • Toujours utiliser le conflit comme moteur, la vie du protagoniste doit être un enfer (surtout dans l’acte 2), rien ne devrait lui arriver facilement tout cru dans le bec.
  • Prévoir des moments de repos au court du récit pour renforcer le conflit par contraste et éviter la monotonie du ton.
  • Commencer simple, et une fois l’objectif et les personnages bien identifiés, complexifier petit à petit.
  • Les dialogues doivent être limpides. Il faut les lire à haute voix pour sentir s’ils passent correctement ou pas. Ils ne doivent servir qu’à une chose : servir l’action :
    • En caractérisant celui qui parle (le contenu du dialogue est plus important que la manière de le dire)
    • En illustrant les relations entre celui qui parle et autrui
    • En informant sur les désirs et le ressenti de celui qui parle
    • En faisant avancer l’action ou en la rendant vraisemblable Lire la suite de cet article »

Un autre doublé perdant

Publié par Kanata le 5 avril 2012

Une nouvelle journée avec deux retours en simultanné. J.C. Lattès (plus rapide que son ombre puisque l’envoi date du 27 mars) et Robert Laffont.

 Les deux manuscrits repartent demain vers First éditions (qui a une ligne de thrillers, si, si) et L’Archipel.

6 étapes pour concevoir un scénario – ÉTAPE 5

Publié par Kanata le 1 avril 2012
Ceci est l'article 7 sur 9 de la série 6 étapes pour concevoir un scénario

Étape 5 – Jouer aux cartes (les murs) (1s)

 

Il s’agit de visualiser le film et d’écrire succinctement chaque scène. Soit sur des cartes, soit dans un tableur, soit dans un logiciel spécialisé. L’idée est de pouvoir aisément réagencer les séquences par la suite.

Exemple de carte

Laissez couler les idées librement, mais restez succinct. Sauf si réellement capital, pas besoin de détailler les décors ni de mettre de dialogue. Privilégiez l’activité au dialogue. Mettez les personnages en situation d’action ou de réaction plutôt que de description.

Respectez l’unité d’action.

Utilisez une couleur différente pour les nœuds dramatiques principaux (point déclencheur, passage premier-deuxième acte, climax…) afin de bien les identifier.

Une fois les cartes écrites (entre 60 et 80 pour un 90-120’), revisitez leur ordre, certaines séquences gagnent en valeur en agençant l’action un peu différemment. Éviter les longues séquences au même rythme ou du même type.

Quand vous avez fini, posez-vous les bonnes questions :

  • Les scènes sont-elles bien rythmées ?
  • Les nœuds dramatiques principaux sont-ils bien espacés ?
  • Les actions des personnages sont-elles bien motivées (et non pas là juste pour justifier l’histoire) ?
  • Y a-t-il bien une relation de cause à effet entre les actions des personnages ?
  • Le conflit monte-t-il bien crescendo jusqu’au climax?

En résumé Lire la suite de cet article »