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Le blog

Publié par Kanata le 3 août 2010
Ceci est l'article 6 sur 10 de la série Du début à la fin

Titre

Le blog

Accroche

Il a réussi à atteindre les plus hautes strates de la blogosphère.

Description

L’idée m’est venue en entendant tout le monde parler de « son blog », je me suis dit, et si ce n’était pas nous qui écrivions notre vie dans un blog, mais le blog qui écrivait notre vie pour nous… La nouvelle a été publiée en exergue dans le guide de Brigit Hache “Écrire et trouver ses lecteurs”.
9 000 caractères

À paraître dans le recueil “Du début à la fin” aux éditions L’ivre-Book.

Points culminants

Publié par Kanata le 1 août 2010

Note

Les « textes à voix » comme leur nom l’indique, trouvent toute leur valeur lorsqu’ils sont parlés, et donc écoutés. Les liaisons, les élisions et leur rythme en général risquent de ne pas être retranscrits correctement par une simple lecture. C’est sans doute paradoxal pour un texte écrit, mais c’est aussi ce qui fait toute la force de la tradition orale et contée.

Description

On est en 2008, il y a encore des émeutes en France… Pour nous au Canada, c’est incompréhensible. D’une part des délinquants notoires qui se font arrêter, ça parait assez normal, d’autre part s’ils se font abattre par la police c’est tout de même un peu les règles du jeu… Ici il y a une phrase pour ça “if you can’t do the time, don’t do the crime” (si tu n’es pas prêt à en accepter les conséquences, ne commet pas le crime). Mais au-delà de ces considérations, c’est cette sempiternelle habitude de tout de suite sombrer dans la colère et la violence qui m’a poussé à écrire ce texte. C’est “très” banlieue, et c’est voulu…

Moi quand j’étais plus jeune dans la cité, j’étais loin d’être violent.
Y a qu’une seule fois dans ma vie où j’ai atteint le point culminant.
J’en étais déjà pas fier avant, je le suis encore moins maintenant.
Laissez-moi vous narrer l’histoire, éclairer le pourquoi du comment.
C’est une histoire d’école banale comme il y en a tous les jours
Quand t’es scolarisé dans un collège situé aux pieds des tours.
Dans cette histoire j’étais le plus grand, mais j’étais loin d’en imposer.
J’étais pas sportif pour un sou et je tiens aussi le rôle de l’opprimé.
J’étais un solitaire, je venais de déménager, c’était la galère,
Alors quand un groupe de trois ou quatre m’ont pris comme bouc émissaire,
Après la cantine à me littéralement me balancer des pierres,
Au bout de quelques jours ça m’a énervé, y a pas de mystère.

 À un certain moment j’ai senti l’envie de répondre par des coups,
Et forcément un jour y en eu un de trop un caillou.
J’ai choppé un des keums à ma portée, et à bout de bras je l’ai soulevé.
Puis sans plus réfléchir je l’ai jeté par terre et là tout c’est arrêté.
Le bruit mou de son corps quand sur le bitume il s’est fracassé,
Ça éclaboussait du sang partout, je venais de lui péter le nez.
Pendant qu’on le transportait à l’hôpital, moi je suis resté figé.
C’est son enseignant qui m’a pris par la main pour me remettre sur pied.
Putain je crois bien que sur le moment ce prof je l’aurais buté,
Il m’a forcé à prendre la parole devant toute sa classe pour m’expliquer.
J’avais la rage je comprenais pas je me voyais comme la victime,
Mais l’importante leçon de ce jour là c’était qu’il faut expier ses crimes.
J’espère qu’au collège il y en reste des profs comme ça qui donnent des leçons,
Moi en tout cas monsieur, sachez que je vous remercie de m’avoir poussé à dire pardon.

 Dans la vie tu croises des carrefours et tu prends des tournants,
Parfois tu peux même te retrouver au milieu d’un rond-point culminant.
Dans cette minute, dans cette seconde, dans cet instant,
Quelqu’un peut faire la différence pour que tu tournes pas délinquant.
En cette sombre journée je dus mon salut à un enseignant.
Bien sûr après le proviseur a appelé mes parents,
Et c’est là que l’éducation parentale joue son rôle doré.
Comme les miens m’ont bien éduqué, ils n’ont rien eu à ajouter.
De voir la déception de ma mère au fond de ses pupilles,
C’était pire que de me mettre devant un peloton avec des fusils.
Respecter ta mère, respecter ton père, respecter tes profs,
Ça pourrait être une bonne morale pour ces quelques strophes…

 Mais je n’en ai pas encore tout à fait fini avec cette journée,
Il y a autre chose que ces événements m’ont apportés.
Si tu crois comme moi que la force de chacun est dans son caractère,
Alors tu comprends l’importance de ne pas succomber à la colère.
Quand tu apprends que la violence n’est jamais une solution,
Tu peux t’estimer content, car tu es sur le chemin, le bon.
Voilà j’ai partagé avec toi une de mes petites galères
C’est pas grand-chose, y a pas eu mort d’homme, ya eu pire sur cette Terre.
Mais je me suis dis que ça pouvait peut-être t’aider à comprendre
Le poids de certaines décisions que tu seras amené à prendre
Et que sérieusement c’est important d’identifier précisément
Toutes ces étapes qui dans la vie marqueront TES points culminants.

Quand la réalité dépasse la fiction

Publié par Kanata le 1 août 2010

Titre

Quand la réalité dépasse la fiction

Accroche

Découvrez l’envers du décor.

Description

Ça a commençé comme une boutade sur le film “Terminator”, ça s’est fini avec cette nouvelle. Un hommage à tous ces films qui nous font rêver si fort.
20 000 caractères

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Ha ! Quand l’amour vous tient…

Publié par Kanata le 10 juillet 2010

Titre

Ha ! Quand l’amour vous tient…

Accroche

Il est des couples qui sont fait pour durer toujours.

Description

Une nouvelle écrite lors d’une étape entre Chicago et L.A., je ne me souviens plus très bien où. Une petite histoire courte et humoristique. Spécialement dédicacée aux couples qui s’aiment… ou pas…
20 000 caractères

Texte complet Lire la suite de cet article »

Origines – La trilogie Naxis

Publié par Kanata le 10 juillet 2010
Ceci est l'article 2 sur 3 de la série Naxis

Titre

Origines – La trilogie de Naxis

Accroche

La vengeance est pour les hommes, les immortels lui préfèrent le châtiment.

Préface

Un vampire ne pleure qu’une fois durant sa longue vie: pour la mort de sa bien-aimée.
Mais les larmes qu’il verse alors sont de sang et elles ne s’effacent jamais de sa mémoire.
Si vous voyez un jour de telles larmes, prenez garde… Prenez garde à la colère du vampire…

4ème de couverture

Joan est exécutée par le cartel sur lequel elle enquêtait. Chris, dévasté par sa mort, dévoré par la culpabilité de ne rien avoir pu faire pour sauver sa bien-aimée, sombre mélancoliquement dans un voyage à travers les âges. De ses origines à nos jours, la mémoire de sa longue vie d’immortel défile dans son esprit. Revisitant ses peurs et ses forces, il sortira de sa transe grandi, galvanisé, et prêt à délivrer son châtiment…

Description

Écrit en 1994, retour à un style narratif classique avec ce second volet de la trilogie. On y découvre la vie passée de Chris, sa création, ses rencontres à travers les siècles et l’étendue de ses pouvoirs colossaux.

250 000 caractères.