Le Front de libération des méchants associés (FLMA) m’a contacté, outré une fois plus qu’il n’y en ait que pour les « héros » dans la présentation des œuvres de fictions. Je suis assez d’accord, c’est injuste. Le rôle de méchant est déjà assez compliqué comme ça, et peu gratifiant… Il est pourtant capital à toute bonne histoire. Donc, en dédicace à tous les méchants brimés : voici ma page « spéciale vilains » de L’Envol.
Nom : Colonel Jérôme BEAUCHAMP
Date de naissance : 26/08/1957
Lieu de naissance : Fort-de-France
Nationalité : Française
Profession : Ancien colonel de l’Armée de Terre, mercenaire.
Fils unique d’une famille fortunée Béké de Fort-de-France, Jérôme Beauchamp ne se plaît pas en Martinique, il cherche de l’action et décide d’entrer dans une école militaire de la métropole.
Il rejoint le CMIDOME (Centre Militaire d’Information et de Documentation sur l’Outre-Mer et l’Étranger) à Versailles. Mais la marine ne lui convient pas. Après quelques années il change pour l’armée de Terre et se tourne vers une vie de conflits partout où la France envoie des troupes.
Son parcourt est parsemé de quelques interventions un peu trop musclées aux goûts de ses supérieurs, mais toujours masquées par des actions militaires ou oubliées dans les confins africains. Jusqu’au jour où il massacre tous les habitants d’un village au Soudan. Il est renvoyé de l’armée et se tourne vers le mercenariat.
Le colonel Beauchamp est l’antagoniste principal de « L’Envol ». Mégalomane et en possession d’un secret qui peut bouleverser la face du monde, il est bien décidé à dominer les événements et devenir l’homme le plus puissant de la planète…
75% du premier jet, un climax médian, et 50% du NaNoWriMo, c’est le bilan après 5 jours de NaNo et le retour au boulot demain. Ces chiffres vont forcément baisser avec ce changement de rythme, mais je suis TRÈS confiant pour la date d’octobre que j’avais annoncée pour la fin du 1er jet
Voici l’avancement du premier jet de « L’envol » à date :
Récap « L’Envol » – 1er jet
77 chapitres
197 pages (modèle x1,5 interligne)
63 476 mots (dont 27 016 pour le Camp NaNoWriMo août 2012)
376 173 signes (espaces compris)
2 993 paragraphes
6 467 Lignes
202 heures
Et pour fêter ça (parce qu’un roman, ce n’est pas non plus QUE des chiffres), voici un résumé plus parlant de ce qu’est “L’Envol” à date :
1 hypernova qui se transforme en trou noir
1 fin de monde paisible (pas le notre donc…)
1 Journaliste introvertie
1 Psychanalyste aguichante
1 flic alcoolique
1 commissaire protectrice
1 tueur sanguinaire
1 entrepôt secret
1 clodo mystique
1 Astronome amateur canadien (parce que, j’ai dis !)
1 hérétique reclu
1 rôdeur mystérieux
1 traître machiavélique
1 camp de Roms
1 agression dans un parc
1 Cosmologue qui détient la vérité
1 scientifique véreux
1 procès pour sorcellerie
1 colonel mégalomane
1 appel anonyme
1 mentor abattu par son disciple
1 colis Fedex
1 secte ancestrale
1 enfant abandonné
1 Linguiste borderline
1 électricien maudit
2 bas-reliefs millénaires
2 romances indéfectibles
2 cobayes humains
3 combustions spontanées
3 violeurs
4 prisonniers inconscients
4 pierres de sagesse
4 faits divers étranges
4 séances d’hypnose
5 mercenaires brutaux
12 bandits massacrés
14 pays traversés
17 jours écoulés (sur un décompte de 21)
30 morceaux de cadavres (approx. je n’ai pas tout compté)
Je viens d’atteindre le parfait équilibre, à mi chemin dans le plan (50% du nombre de scènes), et pour moi, le 1er jet est définitivement “à moitié plein”
Voici l’avancement du premier jet de « L’envol » à date :
Récap « L’Envol » – 1er jet
51 chapitres
133 pages (modèle x1,5 interligne)
43 337 mots (dont 7 764 pour le Camp NaNoWriMo août 2012)
Une petite semaine de vacances qui s’achève avec 9 chapitres de plus et un bon gros noeud dramatique sous le capot… plus de doute, il va y avoir confrontation maintenant…
Voici l’avancement du premier jet de « L’envol » à date :
Lieu de naissance : Réserve de Mashteuiatsh (Lac-st-Jean, Québec)
Nationalité : Canadienne & Française
Profession : Journaliste freelance (Sciences et Technologies)
D’un charisme indéfinissable pour les Européens, cette Eurasienne atypique en raison de ses origines amérindiennes dénote quelque peu dans le melting pot parisien.
Claire est née au Québec d’une mère française venue en congés et restée illégalement sans visa sur le territoire, et d’un père de la tribu Innu-Montagnais de Mashteuiatsh.
À 6 ans elle perd ses parents dans l’incendie de la maison familiale dont elle sort seule survivante. Sa grand-mère maternelle se bat pour la garde et l’obtient 1 an plus tard. Claire rentre en France, s’adapte mal, sa grand-mère s’épuise à élever une petite fille névrosée et en retrait. Elle meurt peu après le 10e anniversaire de Claire.
La fillette passe alors dans le système obscur de la DASS, des orphelinats, familles d’accueil et adoptions. Elle ne reste jamais longtemps au même endroit. Impulsive et pourtant timorée, personne ne semble pouvoir la contrôler ni la comprendre. À l’âge de 12 ans elle réalise que sa mémoire est partielle. Il lui manque des périodes de sa jeunesse au Canada, elle se retrouve parfois dans sa chambre sans souvenirs des dernières heures passées. Aucun médecin ne la prend au sérieux et blâme ses expériences difficiles et un moyen inconscient d’attirer l’attention sur elle pour ses black-outs.
C’est pourtant l’inverse qui se produit. Claire intériorise tout, fuit la présence d’autrui et s’enferme sur elle-même. Petit à petit elle apprend à ne compter que sur elle, jusqu’à en développer des troubles de la personnalité du type obsessif/compulsif, agoraphobie et apathie émotionnelle.
À 16 ans elle fait une demande d’émancipation. Même si intérieurement Claire est rongée par le contrôle de ses émotions, en apparence elle fait montre d’une redoutable maturité, observe et s’adapte à la société qui l’entoure. Aidée par l’héritage de sa grand-mère et sous tutelle notariale, elle est lâchée dans la ville. Elle s’accroche pour ses études, décroche un Bac général et ajoute 2 ans de DEUG en communication scientifique et technique. Elle établit un ensemble de règles de vie autour d’elle, à la fois pour se protéger et pour rester socialement apte. La course à pied rentre très vite dans ses habitudes et devient un vecteur important de canalisation de son énergie bouillonnante.
Son esprit incisif et son sens de l’observation lui permettent de passer de stagiaire à pigiste dès la fin de ses études. Elle commence alors sa carrière de journaliste comme petite main dans une agence de presse, mais cherche très vite à être plus indépendante et travailler en freelance.
Elle s’installe à Draveil, en banlieue sud de Paris, pour profiter à la fois du Port aux cerises et de la forêt de Sénart proche pour ses parcours de course à pied. En 2009 elle achète un appartement dans un tout nouvel immeuble au pied de la base de loisir. Au court du dernier trimestre 2012, elle replonge dans une période de sommeil difficile et agité qui ne l’avait plus tracassée depuis une dizaine d’années. Parfois chargées de cauchemars violents au réalisme troublant, ses nuits deviennent un calvaire qu’elle ne semble plus capable de régler seule.
Claire TREMBLAY est la protagoniste de « L’Envol ». Derrière son passé obscur et son mode de vie se cachent un lourd secret, pourtant, c’est son avenir qui importe le plus, un avenir intrinsèquement lié à celui de la planète tout entière…
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